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Dans cet article l’auteur ouvre quelques pistes sur la façon dont la recherche pourrait bénéficier à l’ensemble du mouvement gestaltiste.Faisant retour sur ce qui l’a conduit à s’intéresser à la recherche, il explicite quelques moments forts de l’histoire de la Gestalt-thérapie en France, depuis les débats sur la loi sur le titre de psychothérapeute, jusqu’au colloque de Paris sur la recherche en 2017. Il montre ainsi comment, malgré de vrais efforts de mobilisation, le désintérêt persistant des Gestalt-thérapeutes pour la recherche risque de les laisser une nouvelle fois sans recours vis à vis des aléas politiques à venir. Il suggère ensuite comment la pratique de la recherche en GT, loin de simplifier la réalité clinique, peut au contraire soulever de nouvelles questions, enrichir cette dernière et affiner le regard des cliniciens. Offrant en exemple la politique suivie par l’association européenne de Gestalt-thérapie (EAGT), il plaide alors pour une posture d’engagement et non de retrait, seule à même de pouvoir contribuer à élargir l’audience et la crédibilité de la Gestalt-thérapie.