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Que devient l’amour de transfert à notre ère capitalistique de la haine de l’inconscient ? C’est le sort même de la psychanalyse qui se joue ici, sachant que la haine tient au réel, alors que l’amour au nouage imaginaire-symbolique. Est-ce que la sortie du transfert analytique permet au sujet d’accéder à un amour nouveau, supporté à son tour par un nouvel imaginaire, comme semble le supposer Lacan ?

What becomes of transference love during our capitalistic era of the hate for the unconscious ? Is at stake here the very existence of psychoanalysis, knowing that hate belongs to the real while love to the knotting between the imaginary and the symbolic. Can we assert that the end of the analytical transference allows the subject to have access to a new love, which is supported by a new imaginary, as seems to suggest Lacan ?