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Les processus de métropolisation en cours et à venir invitent à (re)questionner les espaces urbains dans leur fonctionnement et leur dynamisme. Les espaces métropolitains, souvent présentés comme des espaces dynamiques, valorisés, sont-ils des espaces homogènes et cohérents ? Les métropoles ne sont-elles pas plutôt des espaces contrastés, dans lesquels des « fragilités » urbaines sont également possibles ? Pour définir ces fragilités urbaines, l’auteure se saisit du matériau discursif développé par le Baromètre des Quartiers à Grenoble, et analyse les représentations sociales d’habitants à l’égard d’espaces de vie urbains.Les représentations habitantes, via l’analyse des discours, nous apprennent que les espaces urbains sont considérés comme « fragiles » parce qu’ils pourraient s’altérer, que leur « fragilité » a pour caractéristique d’être multidimensionnelle, pluri-scalaire et relative, et que la (dé)-fragilisation des espaces métropolitains est un processus instable.