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Les patients hospitalisés dans les institutions de soins vont inévitablement déployer leurs problématiques dans les différentes scènes transférentielles, répétant par des mises en acte la dimension traumatique de leur histoire. L’auteur propose, par l’intermédiaire du travail réalisé auprès d’une patiente régulièrement hospitalisée en institution psychiatrique, de penser les effets de cette répétition. Il soutient l’idée que même si la répétition a souvent pour effet d’immobiliser le travail de pensée, elle offre également la possibilité d’une voie vers un remaniement pulsionnel à la condition qu’elle soit entendue comme l’expression d’un fragment de la vie psychique inaccessible pour le sujet.

Institutionalized patients inevitably deploy their problematics within various transferencial scenes, repeating through acting outs the traumatic dimension of their story. The author through the clinical example of the work done with a regularly hospitalized patient in a psychiatric institution discusses the effects of this repetition. He undermines the idea that even if repetition often tends to immobilize the work of the thought, it also offers a drive reorganization as long as it is understood as a fragment of the psychic life which is inaccessible to the individual.