Image de Google Jackets
Vue normale Vue MARC vue ISBD

L'Incantatrice. Mozart, la voix de la mère

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2000. Ressources en ligne : Abrégé : La voix féminine dans l’œuvre lyrique mozartienne chante sur un unique registre, le registre aigu. Tous les personnages féminins possèdent une voix unique : celle du soprano ; par contre, la voix masculine, elle, chante sur deux registres : aigu et grave. Cette séparation sexuée des voix qui apparaît pour la première fois dans l’histoire de l’opéra avec Mozart délimite nettement, côté masculin, des rôles bien séparés : ceux des fils - ténor, registre aigu - et ceux des pères - basse, registre grave -. Par contre, côté féminin, les rôles sont confondus ; jeunes filles, épouses, sœurs, mères, duègnes, non seulement possèdent une commune tessiture mais s’expriment musicalement, très souvent, de la même manière : la grande aria virtuose. C’est à travers le personnage de la mère et en particulier celui de la Reine de la Nuit dans La Flûte enchantée, que nous avons tenté de comprendre le pourquoi de cette voix unique de la féminité selon Mozart. Le fil de cette voix féminine est noué avec le fil d’une autre voix qui résonne dans la correspondance mozartienne, celle de la mère de Mozart, Anna-Maria. La mise en relation de l’œuvre et de la biographie détient, peut-être, la clé - musicale - de l’énigme.Abrégé : The female voice in Mozart’s operas sings in a single register, the upper register: all his female characters have a single voice – that of the soprano. The male voice, on the other hand, sings in two registers, the upper and lower. This sexual (sex—based?) separation of the voices, which appears for the first time in the history of opera with Mozart, clearly defines very separate roles for males: those of boys – tenor, upper register – and those of fathers – bass, lower register. For females, however, the roles are merged: young girls, wives, sisters, and duennas not only have a common tessitura but very often express themselves musically in the same way: the big virtuoso aria. It is through the character of the mother and in particular that of the Queen of the Night in The Enchanted Flute that we have attempted to understand the reason why Mozart’s work has only a single voice for females. The thread of this feminine voice is knotted with the thread of another voice that echoes through Mozart’s correspondence, the voice of his mother, Anna-Maria. Relating his work to his biography may provide the –musical – key to this enigma.
Tags de cette bibliothèque : Pas de tags pour ce titre. Connectez-vous pour ajouter des tags.
Evaluations
    Classement moyen : 0.0 (0 votes)
Nous n'avons pas d'exemplaire de ce document

39

La voix féminine dans l’œuvre lyrique mozartienne chante sur un unique registre, le registre aigu. Tous les personnages féminins possèdent une voix unique : celle du soprano ; par contre, la voix masculine, elle, chante sur deux registres : aigu et grave. Cette séparation sexuée des voix qui apparaît pour la première fois dans l’histoire de l’opéra avec Mozart délimite nettement, côté masculin, des rôles bien séparés : ceux des fils - ténor, registre aigu - et ceux des pères - basse, registre grave -. Par contre, côté féminin, les rôles sont confondus ; jeunes filles, épouses, sœurs, mères, duègnes, non seulement possèdent une commune tessiture mais s’expriment musicalement, très souvent, de la même manière : la grande aria virtuose. C’est à travers le personnage de la mère et en particulier celui de la Reine de la Nuit dans La Flûte enchantée, que nous avons tenté de comprendre le pourquoi de cette voix unique de la féminité selon Mozart. Le fil de cette voix féminine est noué avec le fil d’une autre voix qui résonne dans la correspondance mozartienne, celle de la mère de Mozart, Anna-Maria. La mise en relation de l’œuvre et de la biographie détient, peut-être, la clé - musicale - de l’énigme.

The female voice in Mozart’s operas sings in a single register, the upper register: all his female characters have a single voice – that of the soprano. The male voice, on the other hand, sings in two registers, the upper and lower. This sexual (sex—based?) separation of the voices, which appears for the first time in the history of opera with Mozart, clearly defines very separate roles for males: those of boys – tenor, upper register – and those of fathers – bass, lower register. For females, however, the roles are merged: young girls, wives, sisters, and duennas not only have a common tessitura but very often express themselves musically in the same way: the big virtuoso aria. It is through the character of the mother and in particular that of the Queen of the Night in The Enchanted Flute that we have attempted to understand the reason why Mozart’s work has only a single voice for females. The thread of this feminine voice is knotted with the thread of another voice that echoes through Mozart’s correspondence, the voice of his mother, Anna-Maria. Relating his work to his biography may provide the –musical – key to this enigma.

PLUDOC

PLUDOC est la plateforme unique et centralisée de gestion des bibliothèques physiques et numériques de Guinée administré par le CEDUST. Elle est la plus grande base de données de ressources documentaires pour les Étudiants, Enseignants chercheurs et Chercheurs de Guinée.

Adresse

627 919 101/664 919 101

25 boulevard du commerce
Kaloum, Conakry, Guinée

Réseaux sociaux

Powered by Netsen Group @ 2025