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Cet article est le récit d’une expérience vécue dans un cours de Sciences de l’éducation à l’université Paris 8, quelques jours après les attentats du 13 novembre 2015 à Paris. Durant ce cours, les étudiants ont été invités à lire puis à produire une réflexion. L’étude proposée s’appuie sur une approche clinique d’orientation psychanalytique en éducation et formation (Blanchard-Laville, C., Chaussecourte, P., Hatchuel, F. et Pechberty, B., 2005). Elle se centre sur les phénomènes d’implication subjective et d’après-coup qui ont été à la fois permis et révélés par le dispositif pédagogique mis en place. L’accent est mis sur l’existence d’une alternative entre l’engagement dans une élaboration subjective et la constitution d’un positionnement simplement réactif.

This article is an account of an experience lived in a lecture of ‘educational sciences’ at Paris 8 University, a few days after the attacks of November 13, 2015 in Paris during which students were invited to read and produce a reflection. The proposed study is based on a psychoanalytical oriented clinical approach in education and training (Blanchard-Laville, C., Chaussecourte, P., Hatchuel, F. et Pechberty, B., 2005). It focuses on phenomena of subjective involvement and afterthought that have been both permitted and revealed by the pedagogical device in place. Emphasis is placed on an alternative between the commitment to a subjective elaboration and the constitution of a merely reactive positioning