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‪La Convention interminable : les régicides au tribunal du passé (1815-1830)‪

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2015. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : La loi d’amnistie du 12 janvier 1816, qui exclut à perpétuité du territoire national les conventionnels régicides qui se sont ralliés aux Cent-Jours, engage les autorités de la Restauration, en quelques semaines, dans un important travail d’investigation historique et mémorielle sur le passé révolutionnaire des anciens députés de la Convention. Ceux-ci, par ailleurs soumis, désormais, à une surveillance permanente, se retrouvent non seulement prisonniers du passé, mais encore prisonniers de la politique (toutes leurs actions, tous leurs déplacements, toutes leurs fréquentations sont analysés au prisme du complot politique). Les implications de cette « pathologie mémorielle » de la Restauration, qui affecte aussi bien les députés condamnés à l’exil que ceux qui bénéficient a priori du pardon royal, sont loin de n’être que théoriques. Le présent article se propose donc d’interroger les formes, les sens et les conséquences de cette impossible mémoire apaisée de la Convention, en analysant plus particulièrement les trajectoires des anciens députés de l’Ariège, de l’Aude et des Pyrénées-Orientales de 1815 à 1830.Abrégé : ‪The Amnesty Law of 12 January 1816, which perpetually excluded from France regicide deputies who rallied to Napoleon during the Hundred days, compelled the authorities of the Restoration to undertake within a few weeks a major work of historical investigation and memory about the Revolutionary pasts of former deputies of the National Convention. ‪These members, from now on subject to permanent surveillance, found themselves not only prisoners of their pasts, but also prisoners of politics (all their actions, all their movements, all their associations were analyzed through the prism of a political plot). The implications of this « pathological memory » of the Restoration, that affected those deputies condemned to exile, as well as those who benefited a priori from a royal pardon, are far from being purely theoretical. This article examines the nature, the meaning, and the consequences of this unappeased memory of the Convention by analyzing specifically the careers of former deputies from the Ariège, the Aude, and the Pyrénées-Orientales from 1815 to 1830
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La loi d’amnistie du 12 janvier 1816, qui exclut à perpétuité du territoire national les conventionnels régicides qui se sont ralliés aux Cent-Jours, engage les autorités de la Restauration, en quelques semaines, dans un important travail d’investigation historique et mémorielle sur le passé révolutionnaire des anciens députés de la Convention. Ceux-ci, par ailleurs soumis, désormais, à une surveillance permanente, se retrouvent non seulement prisonniers du passé, mais encore prisonniers de la politique (toutes leurs actions, tous leurs déplacements, toutes leurs fréquentations sont analysés au prisme du complot politique). Les implications de cette « pathologie mémorielle » de la Restauration, qui affecte aussi bien les députés condamnés à l’exil que ceux qui bénéficient a priori du pardon royal, sont loin de n’être que théoriques. Le présent article se propose donc d’interroger les formes, les sens et les conséquences de cette impossible mémoire apaisée de la Convention, en analysant plus particulièrement les trajectoires des anciens députés de l’Ariège, de l’Aude et des Pyrénées-Orientales de 1815 à 1830.

‪The Amnesty Law of 12 January 1816, which perpetually excluded from France regicide deputies who rallied to Napoleon during the Hundred days, compelled the authorities of the Restoration to undertake within a few weeks a major work of historical investigation and memory about the Revolutionary pasts of former deputies of the National Convention. ‪These members, from now on subject to permanent surveillance, found themselves not only prisoners of their pasts, but also prisoners of politics (all their actions, all their movements, all their associations were analyzed through the prism of a political plot). The implications of this « pathological memory » of the Restoration, that affected those deputies condemned to exile, as well as those who benefited a priori from a royal pardon, are far from being purely theoretical. This article examines the nature, the meaning, and the consequences of this unappeased memory of the Convention by analyzing specifically the careers of former deputies from the Ariège, the Aude, and the Pyrénées-Orientales from 1815 to 1830

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