Image de Google Jackets
Vue normale Vue MARC vue ISBD

« Faire des choses que l'on ne peut pas nommer ». Fellation et cunnilingus en Grèce ancienne

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2010. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : À travers la lecture de toute une série de textes couvrant plus d’un millénaire (de l’épopée homérique jusqu’au vie siècle de notre ère) on s’attachera tout d’abord à la représentation de la virginité en Grèce ancienne, une virginité qui semble conçue “à deux niveaux”, celui de la bouche et celui du sexe ; on examinera ensuite la place et la fonction de la fellation et du cunnilingus dans les pratiques grecques. Les deux termes, fellation et cunnilingus, sont latins car dans les sources grecques évoquées dans cet article les deux pratiques sont désignées par le même verbe : arrêtopoeîn, littéralement « faire des choses que l’on ne peut pas nommer ». Quant au cunnilingus – pratique que, selon Aristophane, le musicien Ariphradès aurait inventée –, il n’est pas dépourvu de vertu, même si c’est seulement dans le monde onirique. Ainsi, le but des pratiques sexuelles pour les Grecs était loin de se borner à la simple recherche du plaisir.Abrégé : Through the reading of a range of texts spanning over a millenium (from the Homeric Epic to 6th century AD), this article aims, firstly, to shed light on the idea of virginity in Ancient Greece, a virginity which seems to be conceived as “two-levelled”: mouth and sex. It will then endeavour to encapsulate the role and function of fellatio and cunnilingus in Greek practices. The two terms “fellatio” and “cunnilingus” are Latin since the Greek sources used in the article refer to both practices with a single verb: “arrêtopoeîn”, which literally means “to do things that cannot be named”. Cunnilingus – which, according to Aristophanes, was “invented” by Ariphrades the musician – was endowed with some virtues within the oneiric world. The article argues sexual practices in Ancient Greece far exceeded the mere search for pleasure.
Tags de cette bibliothèque : Pas de tags pour ce titre. Connectez-vous pour ajouter des tags.
Evaluations
    Classement moyen : 0.0 (0 votes)
Nous n'avons pas d'exemplaire de ce document

24

À travers la lecture de toute une série de textes couvrant plus d’un millénaire (de l’épopée homérique jusqu’au vie siècle de notre ère) on s’attachera tout d’abord à la représentation de la virginité en Grèce ancienne, une virginité qui semble conçue “à deux niveaux”, celui de la bouche et celui du sexe ; on examinera ensuite la place et la fonction de la fellation et du cunnilingus dans les pratiques grecques. Les deux termes, fellation et cunnilingus, sont latins car dans les sources grecques évoquées dans cet article les deux pratiques sont désignées par le même verbe : arrêtopoeîn, littéralement « faire des choses que l’on ne peut pas nommer ». Quant au cunnilingus – pratique que, selon Aristophane, le musicien Ariphradès aurait inventée –, il n’est pas dépourvu de vertu, même si c’est seulement dans le monde onirique. Ainsi, le but des pratiques sexuelles pour les Grecs était loin de se borner à la simple recherche du plaisir.

Through the reading of a range of texts spanning over a millenium (from the Homeric Epic to 6th century AD), this article aims, firstly, to shed light on the idea of virginity in Ancient Greece, a virginity which seems to be conceived as “two-levelled”: mouth and sex. It will then endeavour to encapsulate the role and function of fellatio and cunnilingus in Greek practices. The two terms “fellatio” and “cunnilingus” are Latin since the Greek sources used in the article refer to both practices with a single verb: “arrêtopoeîn”, which literally means “to do things that cannot be named”. Cunnilingus – which, according to Aristophanes, was “invented” by Ariphrades the musician – was endowed with some virtues within the oneiric world. The article argues sexual practices in Ancient Greece far exceeded the mere search for pleasure.

PLUDOC

PLUDOC est la plateforme unique et centralisée de gestion des bibliothèques physiques et numériques de Guinée administré par le CEDUST. Elle est la plus grande base de données de ressources documentaires pour les Étudiants, Enseignants chercheurs et Chercheurs de Guinée.

Adresse

627 919 101/664 919 101

25 boulevard du commerce
Kaloum, Conakry, Guinée

Réseaux sociaux

Powered by Netsen Group @ 2025