La lettre, l'hystérectomie et la truelle ou Pourquoi la lettre féminise-t-elle celui qui la possède ? Une lecture de Samuel Beckett
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RésuméSamuel Beckett redoutait la critique qui pratique sur les textes, disait-il, « l’hystérectomie à la truelle ». Cette surprenante critique de la critique a le mérite de cibler d’un mot le rapport délicat établi par Lacan entre l’écrit et les femmes, suite à l’énigme du féminin léguée par Freud. Après une mise en place de la problématique par Balzac, nous proposons de cerner avec Beckett lui-même ce qu’implique de ne pas hystérectomiser un texte.
Samuel Beckett dreaded the critique which practices on texts as he said “the hysterectomy with a trowel”. This surprising critique of the critique has the merit to target by a word the delicate relationship established by Lacan between the writing and the women, following the enigma of feminine bequeathed by Freud. After establishing the issue by Balzac, we suggest to identify with Beckett himself what it means not to hysterectamize a text.
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