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Certains adolescents nous donnent à voir et entendre, à subir parfois, une symptomatologie bruyante faisant fi de toute autorité, mettant au défi beaucoup de professionnels de l’éducation, voire de la psychiatrie. Il semblerait que leurs histoires aient en commun une séparation « ratée », un deuil impossible de l’éclat de jouissance à jamais perdu où la question de l’inscription de la métaphore du signifiant du Nom-du-Père se pose sérieusement, leur accès à l’Autre ainsi qu’à la loi étant très limité. Ce temps de l’adolescence semble venir réveiller une détresse primaire. Nous avons à penser un dispositif qui puisse favoriser le passage vers l’âge adulte, travail que nous avons à mener pour éviter une dérive psychopathologique qui pourrait devenir irréversible.

Some teens make us see and hear, sometimes undergo a noisy symptomatology defying any authority, challenging many professionals in education or even psychiatry. It seems that their stories have in common a “failed” separation, an impossible mourning of the forever lost enjoyment lustre where the issue of inclusion of the metaphor of the meaning of the name-of-the – Father is seriously raised, access to the Other and to the law being very limited. This time of adolescence seems to come awake a primary distress. we have to think of a support that can facilitate the transition towards adulthood, work that we have to take over to avoid a psychopathological drift that may become irreversible.