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RésuméLe 25 août 1909, Freud, Jung, Ferenczi vomissent en arrivant devant la statue de la Liberté à New York. Pourquoi ? Pendant ce temps, Sabina Spielrein rédige son journal, et va devenir « analyste ». Si l’analyste « ne s’autorise que de lui-même et de quelques autres », si la psychanalyse ne se transmet pas mais doit être réinventée, il ne peut s’agir de transmettre un savoir. La « passe » anti-orthodoxe est ce moment de « mutation subjective » qui peut apparaître après la traversée du fantasme fondamental.Depuis août 2009, la tête de la statue de la Liberté peut à nouveau être visitée, alors qu’il était impossible d’y accéder après la destruction des tours du World Trade Center. La revue du Coq-Héron transmet ici le récit du roman d’amour d’où s’origine ? en partie ? la construction de cette statue : une histoire de « souffle », psuchos, celle qui anime nos corporalités vivantes.C’est pareillement une histoire de souffle qui anime la propre histoire fondatrice de cette revue au travail depuis quarante ans, une histoire de bulle ? « coquet rond » ! ?, une vraie histoire de transmissions. Hermès protecteur de nos errances, dévoué à la transmission des messages divins, aurait-il œuvré à cette trans-mutation de l’être qui devient « analyste » ?