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L’auteure défend une métapsychologie de la place et du rôle de l’analyste en groupe et en individuel. Elle plaide pour une passivation assumée du psychanalyste, et une conception de l’axe transféro/contre-transférentiel centrée sur le lien et non sur le seul intrapsychique. C’est le traumatisme qui permet de dévoiler les impasses dans lesquelles la psychanalyse s’est embourbée depuis l’origine, gardées et répétées par les successeurs et par une Doxa institutionnalisée. Enfin, elle relie ces conceptions à l’effort pour soutenir la démocratie, une certaine conception politique des liens et du monde, dont la Doxa s’est faite la gardienne.

The author defends a metapsychology of the place and role of the analyst in group and individual treatments. She pleads for a fully owned passivation of the psychoanalyst and a conception of the transference/countertransference axis centred on the relationship and not on intrapsychic factors alone. It is trauma that makes it possible to reveal the impasses in which psychoanalysis has got bogged down from the beginning, guarded and repeated by the successors and by an institutionalized Doxa. Finally she links these conceptions to efforts to support democracy, a certain political conception of relations and of the world, of which the Doxa has made itself the guardian.