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Quel avenir pour l'accord de Doha sur le Liban ?

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2012. Ressources en ligne : Abrégé : Le Liban connait une situation politique instable depuis l’assassinat de Rafic Hariri en février 2005, qui fut suivi presqu’immédiatement du retrait des troupes syriennes du pays, Damas ayant à l’époque été jugé responsable de cette tragédie. Le pays du Cèdre, en permanente ébullition, a fonctionné depuis, et tant bien que mal, principalement à partir de deux accords politico-institutionnels, « Taëf » et « Doha »1 . Ce dernier semble avoir volé en éclat début 2011 lorsque Walid Joumblatt et la majorité de son groupe parlementaire, appuyés par quelques individualités principalement sunnites et tripolitaines (dont Nagib Mikati, devenu le 26 janvier le nouveau chef du gouvernement) ont rallié l’ancienne opposition emmenée par le Hezbollah lui permettant de devenir désormais majoritaire2 . Doha est-il pour autant définitivement abandonné ou est-ce qu’à tout le moins son esprit subsistera, puisque sans cette vision de compromis il semble peu probable que le Liban n’affronte pas de nouvelles turbulences de forte intensité ? Pour pouvoir mieux évaluer cette perspective, il conviendra de revenir sur sa genèse, avant de préciser quels ont été ses acquis, ses insuffisances depuis sa mise en place en mai 2008, tout en s’interrogeant sur sa potentielle pérennité, sous une forme ou une autre. Les évènements qui se produisent au Liban peuvent à tout moment provoquer une déflagration régionale avec des répercussions internationales et il n’est donc pas inutile d’esquisser une réflexion sur ces différentes évolutions.
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Le Liban connait une situation politique instable depuis l’assassinat de Rafic Hariri en février 2005, qui fut suivi presqu’immédiatement du retrait des troupes syriennes du pays, Damas ayant à l’époque été jugé responsable de cette tragédie. Le pays du Cèdre, en permanente ébullition, a fonctionné depuis, et tant bien que mal, principalement à partir de deux accords politico-institutionnels, « Taëf » et « Doha »1 . Ce dernier semble avoir volé en éclat début 2011 lorsque Walid Joumblatt et la majorité de son groupe parlementaire, appuyés par quelques individualités principalement sunnites et tripolitaines (dont Nagib Mikati, devenu le 26 janvier le nouveau chef du gouvernement) ont rallié l’ancienne opposition emmenée par le Hezbollah lui permettant de devenir désormais majoritaire2 . Doha est-il pour autant définitivement abandonné ou est-ce qu’à tout le moins son esprit subsistera, puisque sans cette vision de compromis il semble peu probable que le Liban n’affronte pas de nouvelles turbulences de forte intensité ? Pour pouvoir mieux évaluer cette perspective, il conviendra de revenir sur sa genèse, avant de préciser quels ont été ses acquis, ses insuffisances depuis sa mise en place en mai 2008, tout en s’interrogeant sur sa potentielle pérennité, sous une forme ou une autre. Les évènements qui se produisent au Liban peuvent à tout moment provoquer une déflagration régionale avec des répercussions internationales et il n’est donc pas inutile d’esquisser une réflexion sur ces différentes évolutions.

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