La mémoire et la réparation, la psychanalyse et la question de la mort
Type de matériel :
TexteLangue : français Détails de publication : 2017.
Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : Questionner sa propre mort est se confronter aux limites de la pensée. Or, si la mort n’est pas pensable, qu’entendons-nous par « peur de la mort » ? L’hypothèse de ce travail est que la mort s’inscrit dans le monde interne de chacun sous la forme d’un désastre – d’un état de désintégration de l’identité personnelle – difficilement concevable ou tolérable. À mesure que nous avançons en âge, l’intégration continue du passé, qui prend sens dès lors que l’on accepte la nature éphémère du Soi individuel, permet de le projeter dans l’avenir des autres, en nous évitant ainsi le sentiment catastrophique qu’implique une dissolution dans le néant de la non-existence.
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Questionner sa propre mort est se confronter aux limites de la pensée. Or, si la mort n’est pas pensable, qu’entendons-nous par « peur de la mort » ? L’hypothèse de ce travail est que la mort s’inscrit dans le monde interne de chacun sous la forme d’un désastre – d’un état de désintégration de l’identité personnelle – difficilement concevable ou tolérable. À mesure que nous avançons en âge, l’intégration continue du passé, qui prend sens dès lors que l’on accepte la nature éphémère du Soi individuel, permet de le projeter dans l’avenir des autres, en nous évitant ainsi le sentiment catastrophique qu’implique une dissolution dans le néant de la non-existence.




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