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Peu importe le terme, vivre une perte périnatale implique une grande souffrance. Le manque de reconnaissance que les couples peuvent ressentir est susceptible de compliquer davantage le processus d’élaboration du deuil. Dans ce cadre, les gouvernements successifs tentent, depuis plusieurs années, en France et en Belgique, de modifier le cadre légal afin de reconnaître les bébés mort-nés plus précocement. Sur la base de la littérature existante, l’article se questionne dès lors sur les possibles évolutions du deuil périnatal à la lumière de ce contexte social et juridique. Bien que la mise en place de rituels et l’accompagnement proposé aux couples puissent les aider, il semble que la dimension sociale et collective, nécessaire à l’élaboration du deuil, continue de manquer.

Perinatal grief: question of social and juridical recognition of stillborn infantAfter perinatal loss, couples experience intense psychological distress, whatever the stage at which it occurred. However, there is a lack of recognition, which may hinder grieving process. For many years the successive Belgian and French governments have tried to modify the legal framework to recognize stillborn babies more precociously. Based on literature, the article seeks to explore the possible ways to face the perinatal loss in the light of this social and juridical context. Even though some rituals and support can help the couples, the social and collective dimension, that is needed, appears to be missing.