Quand gratuité des soins rime avec paiement symbolique ou culpabilité
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Le thème de l’argent est loin d’être anodin pour les usagers comme pour les professionnels du secteur médico-social. Certes, il n’y a pas de manipulation d’argent entre le service éducatif et soignant et ses bénéficiaires ; la Sécurité sociale assujettie à la décision de la MDPH (maison départementale pour la personne handicapée) prend en charge la quasi-totalité des frais afférents aux prestations proposées par le service. Pourtant, à travers des attitudes, des remarques, des évitements, on perçoit combien la « gratuité symbolique de l’aide ou du soin » accompagne les familles tout au long de la prise en charge. S’ensuit un sentiment de culpabilité qui peut être travaillé au niveau d’une prise en charge thérapeutique mais aussi à travers la participation au projet institutionnel, comme les derniers textes de lois nous y invitent.
Money isn’t a soothing topic in the socio-medical area, both for users and professionals, even if there is no direct money transfers between the educational and curative services and their beneficiaries ; the so-called « social Security », tied down to his duty by the MDHP ( DHDP ? : Department House for Disabled Person) takes almost totally over the cost of the allowances offered by the service. Nevertheless, it is very easy to perceive, throughout attitudes, remarks, how much families are concerned by the « symbolically free of charge help or cure ». It leads them to feel guilty, which can be worked out throughout therapeutic approach or even, as the latest text law suggest, by taking part in institutional purpose.
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