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À l’adolescence le corps est central. Les problématiques ordaliques l’exposent, jusqu’à lui faire frôler la mort. Le corps est mis en scène. Il révèle l’histoire des traces d’anciens vécus traumatiques et des restes de vécus d’ambiguïté. L’analyse de ces traces-restes met en lumière l’étoffe d’une fantasmatique de vie/mort qui structure et organise l’organisation psychique du sujet. La nature de cette fantasmatique est d’essence originaire et se décline sous ces deux formes majeures : le fantasme de mono-engendrement et le fantasme de retour au matriciel.

ATTACKS ON THE ADOLESCENT BODY The body is central during adolescence and the ordalic scene (ordeal) can take the young person as far as flirting with death. The body is theatralised to reveal the history of traumatic traces and the remains of having experienced ambiguity. Analysis of these residue-traces highlights the stuff of a life/death phantasm that structures and organizes the subject’s psychic organisation. The nature of this phantasm is of essence primal and breaks down into two major forms : a phantasm of mono-engenderment and the phantasm of returning to the womb.