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Adolescence et ménopause, résultant toutes deux d’événements biologiques, imposent un travail à la psyché et, comme toute nouveauté, peuvent convoquer l’angoisse. Pour l’une il s’agit d’intégrer un organe, une fonction en plus, pour l’autre de vivre la perte de cette même fonction. Adolescence et ménopause sont interrogées à la lumière des deux théories de l’angoisse freudienne et de l’ouverture à la question du narcissisme, de la perte d’objet. La ménopause pourrait-elle, comme l’adolescence, acquérir un statut de modèle permettant de penser la question de la perte pour les deux sexes ?

Adolescence and the menopause The anxiety surrounding life changesBoth resulting from biological events, adolescence and the menopause impose work on the psyche and, like anything new, can arouse anxiety. In the former case, a new organ and an additional function have to be accepted or welcomed, while for the latter one has to resign oneself to the loss of that very same function. Adolescence and menopause are investigated in light of two theories of Freudian anguish and opening out to the question of Narcissism, of the loss of the object. Could the menopause, like adolescence, acquire a status as a model allowing the question of loss to be thought out for both sexes ?