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Cet article met en évidence, à travers un cas clinique, la fonction de la pensée généalogique impliquant l’unité somatopsychique, dans sa dimension symbolique et subjectivante pour le sujet hindou. Il permet d’interroger la généalogie comme objet universel de transmission selon Pierre Legendre (1985), garant des tabous fondamentaux, mais en passant par le tabou de la fusion entre mère et enfant qui serait, selon Lacan (1984), le premier fantasme d’inceste avec la mère. Ce qui met l’accent sur la subjectivation de la perte, de la séparation comme organisatrice de ce tabou. Ce cas clinique permet aussi d’interroger ce qui fait encore bord à la pulsion et à la jouissance dans notre société contemporaine, ainsi que la clinique intraculturelle et ses effets sur le transfert.

Focusing on a clinical case, this article highlights the function of genealogical thinking involving somatopsychic unity in its symbolic and subjectivising dimension for the Hindu subject. It provides an opportunity to question genealogy as a universal object of transmission along the lines of Legendre (1985), as guarantor of fundamental taboos. But the taboo of the fusion between mother and child is also addressed, this being according to Lacan (1984) the first fantasy of incest with the mother. This emphasises the subjectivation of loss, of separation, as organiser of this taboo. This clinical case also sheds light on what continues to hold back the drive and sensual pleasure in our contemporary society, as well as intracultural clinical practice and its effects on transfer.