La contagion psychique de la haine familiale dans les fictions de Georges Bataille
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La haine familiale est exprimée dans les fictions de G. Bataille par la dévalorisation des fonctions parentales et plus particulièrement celles du père et de la mère. Les manifestations de la haine surgissent dans des situations familiales typiques et atteignent les mères, pères, époux, épouses, frères, sœurs. Religion, religieux, Dieu, symboles, pratiques et idéologies se trouvent bafoués, ridiculisés, destitués, désacralisés. Bataille procède, dans ses fictions, à une mise à mal radicale, à une transgression systématique des codes sur lesquels repose l’institution familiale traditionnelle. La fiction sert à l’auteur comme une sorte de cure, une manière d’exorciser ses blessures narcissiques de l’enfance et de l’adolescence.
Family hatred is expressed in G. Bataille’s fictions by the depreciation of parental functions, and more particularly that of the father and the mother. The manifestations of hate arise in typical family situations and reach mothers, fathers, husbands, wives, brothers, sisters. Religion, religious, God, symbols, practices and ideologies are flouted, ridiculed, dismissed, desecrated. In these fictions Bataille proceeds to a radical damage, to a systematic transgression of the codes on which the traditional family institution is based. Fiction serves the author as a sort of treatment, a way of exorcising his narcissistic wounds from childhood and adolescence.
El odio familiar se expresa en las ficciones de G. Bataille por la depreciación de las funciones parentales, y más particularmente la del padre y la madre. Las manifestaciones de odio surgen en situaciones familiares típicas (madres, padres, esposos, esposas, hermanos, hermanas) ; religión (religiosa, Dios, símbolos, prácticas) e ideologías son burladas, ridiculizadas, descartadas, profanadas. En estas ficciones, Bataille procede a un daño radical, a una transgresión sistemática de los códigos en los que se basa la institución familiar tradicional. La ficción sirve al autor como una especie de cura, una forma de exorcizar sus heridas narcisistas desde la infancia y la adolescencia.
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