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Faut-il servir le prince ? Les points de vue de Mencius et de Zhuangzi

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2018. Ressources en ligne : Abrégé : Faut-il servir le prince ? Ou quel est le rapport du lettré avec le pouvoir ? Mencius et Zhuangzi, deux grands penseurs contemporains du IVe siècle avant notre ère, proposent deux réponses différentes. L’un conditionne l’offre et l’autre la refuse radicalement. Pour l’héritier spirituel de Confucius, un prince doit au préalable être doté de la vertu pour qu’on puisse l’aider à réaliser de grandes œuvres. Le rang social, l’un des paramètres qui déterminent les rapports entre un prince et un lettré, n’est pas prioritaire. Selon Zhuangzi, et même s’il relativise à maintes reprises la vie et la mort, servir un prince revient à perdre l’énergie vitale, à risquer inutilement sa vie. Il rejette en effet tout rapport social de contrainte qui prive l’homme de sa liberté. Cette attitude suscitera la critique des confucianistes qui lui reprocheront sa méconnaissance des affaires humaines. Néanmoins, ces deux positions à la fois opposées et complémentaires ont durablement marqué les conceptions politiques des lettrés chinois.Abrégé : Should one be in the service of the prince? What relationship should the literati have with power? Mencius and Zhuangzi, two major contemporary fourth century BC thinkers, provide two radically different answers. While Mencius sets prior conditions, Zhuangzi dismisses the very idea. According to Mencius – Confucius’ spiritual heir –, the deciding factor is the virtue of the prince, so that those who serve him can enable great achievements, rather than social rank, in determining this relationship. On the other hand, Zhuangzi, who holds a relativistic view of life and death, rejects service to the prince because one inevitably loses vital energy, while needlessly risking one’s life. In fact, he rejects any social bond restricting individual freedom. His attitude provoked the ire of the Confucianists, who accused him of misunderstanding human relations. Regardless, these two opposing and complementary views have had a lasting impact on the political understanding of the Chinese literati.
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Faut-il servir le prince ? Ou quel est le rapport du lettré avec le pouvoir ? Mencius et Zhuangzi, deux grands penseurs contemporains du IVe siècle avant notre ère, proposent deux réponses différentes. L’un conditionne l’offre et l’autre la refuse radicalement. Pour l’héritier spirituel de Confucius, un prince doit au préalable être doté de la vertu pour qu’on puisse l’aider à réaliser de grandes œuvres. Le rang social, l’un des paramètres qui déterminent les rapports entre un prince et un lettré, n’est pas prioritaire. Selon Zhuangzi, et même s’il relativise à maintes reprises la vie et la mort, servir un prince revient à perdre l’énergie vitale, à risquer inutilement sa vie. Il rejette en effet tout rapport social de contrainte qui prive l’homme de sa liberté. Cette attitude suscitera la critique des confucianistes qui lui reprocheront sa méconnaissance des affaires humaines. Néanmoins, ces deux positions à la fois opposées et complémentaires ont durablement marqué les conceptions politiques des lettrés chinois.

Should one be in the service of the prince? What relationship should the literati have with power? Mencius and Zhuangzi, two major contemporary fourth century BC thinkers, provide two radically different answers. While Mencius sets prior conditions, Zhuangzi dismisses the very idea. According to Mencius – Confucius’ spiritual heir –, the deciding factor is the virtue of the prince, so that those who serve him can enable great achievements, rather than social rank, in determining this relationship. On the other hand, Zhuangzi, who holds a relativistic view of life and death, rejects service to the prince because one inevitably loses vital energy, while needlessly risking one’s life. In fact, he rejects any social bond restricting individual freedom. His attitude provoked the ire of the Confucianists, who accused him of misunderstanding human relations. Regardless, these two opposing and complementary views have had a lasting impact on the political understanding of the Chinese literati.

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