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En 2018, première véritable année de la présidence de Trump, il devint parfaitement clair que la relation transatlantique était entrée dans une phase de profond désaccord, suscitant quantités de témoignages et de commentaires pessimistes dans la presse anglo-américaine. A partir de ce constat, l’article reconsidère l’étude du « transatlantique » en tant qu’aire géographique. Il aborde la manière d’appréhender le temps (la périodisation), l’espace (l’échelle) et la discipline (la méthodologie) afin de remettre en question les hypothèses classiques et d’ouvrir de nouvelles voies pour la recherche, la formation identitaire et l’engagement émancipateur.

In 2018, the first full year of the Trump presidency, it became abundantly clear that the transatlantic relationship had entered a period of intense discord, causing a series of pessimistic reports and commentary in the mainstream Anglo-American media. With this as the starting point, the article re-examines the study of the 'transatlantic' as a region. It engages with thinking of time (periodisation), space (scale), and discipline (methodology) in order to question standard assumptions and open up new avenues for research, identity-formation, and emancipatory commitment.