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En Poméranie se développa une culture littéraire qualifiée selon les canons de Martin Opitz (1624) de poésie occasionnelle. Cette production pouvait atteindre une très grande qualité, particulièrement dans le cas extraordinaire de la poétesse Sibylla Schwarz (1621-1638). Mieux connue, car mieux intégrée dans les milieux lettrés, est la génération post-humaniste des cercles savants de Rostock et de Stettin, auxquels d’ailleurs S. Schwartz appartenait ; ces literati étaient au courant de la vie intellectuelle de l’Europe du temps, et encouragés par la présence des cours ducales – ainsi, dans le premier tiers du xviie siècle, la production intellectuelle poméranienne eut une influence réelle à l’échelle de tout l’Empire.

In Pomerania, a literary culture developed that, according to Martin Opitz’s canons (1624), was characterized by occasional poetry. This production was able to achieve a very high quality, especially in the extraordinary case of female poet Sibylla Schwarz (1621–1638). Better known, because better integrated into scholarly networks, is the post-humanist generation of literati in the Stettin and Rostock scholarly circles, to which Schwartz also belonged. These individuals were aware of contemporary European intellectual life and were encouraged by the presence of the ducal courts. Thus, in this first third of the seventeenth century, Pomeranian intellectual production had real influence across the whole empire.