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Investment and Language Learning in the 21st Century

Par : Contributeur(s) : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2016. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : Cet article explore la notion d’investissement dans l’apprentissage linguistique, développée par Bonny Norton à partir du milieu des années 1990 (Norton Peirce, 1995 ; Norton, 2000 ; 2013), et augmentée plus récemment par Ron Darvin (Darvin & Norton, 2015). L’investissement, complément sociologique de la notion psychologique de motivation, est devenu un point nodal de la linguistique appliquée (Kramsch, 2013), dévoilant les rapports de pouvoir qui promeuvent ou qui limitent l’apprentissage et l’enseignement des langues. L’article s’intéresse particulièrement au modèle élargi d’investissement de Darvin et Norton, impulsé par les changements technologiques survenus dans le paysage communicatif. Afin d’analyser les paradoxes de la mondialisation et les mécanismes invisibles du pouvoir à l’œuvre dans l’économie du savoir, le modèle situe l’investissement au croisement de l’identité, du capital et de l’idéologie. Il élabore de manière utile l’idée selon laquelle le droit à la parole doit être appréhendé comme une notion construite, matériellement et idéologiquement. À partir de situations d’apprentissage canadiennes et ougandaises, l’article montre comment l’investissement découle du positionnement des apprenants, de leur négociation des potentialités d’apprentissage, et de formes systémiques de contrôle qui compromettent leur agentivité. En conclusion il est estimé qu’une pédagogie critique mettant en valeur un avenir cosmopolite pourrait inciter l’apprenant à s’investir davantage dans les pédagogies de langue et de littératie du 21e siècle.Abrégé : This article examines the construct of investment in language learning, developed by Bonny Norton from the mid 1990s (Norton Peirce, 1995; Norton, 2000; 2013), and expanded in more recent research with Ron Darvin (Darvin & Norton, 2015). A sociological complement to the psychological construct of motivation, investment has become a pivotal construct in applied linguistics and language education (Kramsch, 2013), and makes visible the relations of power that enable or constrain language learning and teaching. The paper focuses on Darvin and Norton’s expanded model of investment, which responds to changes in the communicative landscape spurred by technology. Seeking to address the paradoxes of globalization and the invisible mechanisms of power in the knowledge economy, the model locates investment at the intersection of identity, capital and ideology. As such, it provides an important elaboration of the ways in which the right to speak needs to be understood as materially and ideologically constructed. Drawing on data from learners in Canada and Uganda, the paper demonstrates how investment is shaped by the positioning of learners, their negotiation of learning affordances, and the systemic patterns of control that impinge on their agency. The paper concludes that a critical pedagogy promoting a cosmopolitan future may enhance the investments of language learners in the language and literacy practices of classrooms in the 21st century.Abrégé : Este artículo investiga el concepto de inversión en el aprendizaje lingüístico, desarrollado por Bonny Norton a partir de mediados de los años 90 (Norton Peirce, 1995; Norton, 2000; 2013) y ampliado más recientemente por Ron Darvin (Darvin & Norton, 2015). La inversión, complemento sociológico de la noción psicológica de motivación, se ha convertido en un elemento central de la lingüística aplicada y la enseñanza de lenguas (Kramsch, 2013), mostrando las relaciones de poder que promueven o limitan el aprendizaje o la enseñanza de lenguas. El artículo se centra concretamente en el modelo ampliado de inversión de Darvin y Norton, impulsado por los cambios tecnológicos que ha sufrido el ámbito de la comunicación debido a las nuevas tecnologías. Con el fin de analizar las paradojas de la globalización y los mecanismos invisibles del poder en la economía del saber, el modelo sitúa la inversión en la confluencia de la identidad, el capital y la ideología. Establece de manera útil la idea según la cual el derecho a hablar debe entenderse como una noción formada tanto física como ideológicamente. Basándonos en datos obtenidos de alumnos de Canadá y Uganda, el artículo muestra cómo la inversión deriva de la posición de los alumnos, de su negociación de potencialidad de aprendizaje y de modelos sistémicos de control que comprometen su agentividad. En conclusión, se estima que una pedagogía crítica que promueve un futuro cosmopolita podría incitar al alumno a invertir más en las metodologías de lengua y literatura en el siglo XXI.
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Cet article explore la notion d’investissement dans l’apprentissage linguistique, développée par Bonny Norton à partir du milieu des années 1990 (Norton Peirce, 1995 ; Norton, 2000 ; 2013), et augmentée plus récemment par Ron Darvin (Darvin & Norton, 2015). L’investissement, complément sociologique de la notion psychologique de motivation, est devenu un point nodal de la linguistique appliquée (Kramsch, 2013), dévoilant les rapports de pouvoir qui promeuvent ou qui limitent l’apprentissage et l’enseignement des langues. L’article s’intéresse particulièrement au modèle élargi d’investissement de Darvin et Norton, impulsé par les changements technologiques survenus dans le paysage communicatif. Afin d’analyser les paradoxes de la mondialisation et les mécanismes invisibles du pouvoir à l’œuvre dans l’économie du savoir, le modèle situe l’investissement au croisement de l’identité, du capital et de l’idéologie. Il élabore de manière utile l’idée selon laquelle le droit à la parole doit être appréhendé comme une notion construite, matériellement et idéologiquement. À partir de situations d’apprentissage canadiennes et ougandaises, l’article montre comment l’investissement découle du positionnement des apprenants, de leur négociation des potentialités d’apprentissage, et de formes systémiques de contrôle qui compromettent leur agentivité. En conclusion il est estimé qu’une pédagogie critique mettant en valeur un avenir cosmopolite pourrait inciter l’apprenant à s’investir davantage dans les pédagogies de langue et de littératie du 21e siècle.

This article examines the construct of investment in language learning, developed by Bonny Norton from the mid 1990s (Norton Peirce, 1995; Norton, 2000; 2013), and expanded in more recent research with Ron Darvin (Darvin & Norton, 2015). A sociological complement to the psychological construct of motivation, investment has become a pivotal construct in applied linguistics and language education (Kramsch, 2013), and makes visible the relations of power that enable or constrain language learning and teaching. The paper focuses on Darvin and Norton’s expanded model of investment, which responds to changes in the communicative landscape spurred by technology. Seeking to address the paradoxes of globalization and the invisible mechanisms of power in the knowledge economy, the model locates investment at the intersection of identity, capital and ideology. As such, it provides an important elaboration of the ways in which the right to speak needs to be understood as materially and ideologically constructed. Drawing on data from learners in Canada and Uganda, the paper demonstrates how investment is shaped by the positioning of learners, their negotiation of learning affordances, and the systemic patterns of control that impinge on their agency. The paper concludes that a critical pedagogy promoting a cosmopolitan future may enhance the investments of language learners in the language and literacy practices of classrooms in the 21st century.

Este artículo investiga el concepto de inversión en el aprendizaje lingüístico, desarrollado por Bonny Norton a partir de mediados de los años 90 (Norton Peirce, 1995; Norton, 2000; 2013) y ampliado más recientemente por Ron Darvin (Darvin & Norton, 2015). La inversión, complemento sociológico de la noción psicológica de motivación, se ha convertido en un elemento central de la lingüística aplicada y la enseñanza de lenguas (Kramsch, 2013), mostrando las relaciones de poder que promueven o limitan el aprendizaje o la enseñanza de lenguas. El artículo se centra concretamente en el modelo ampliado de inversión de Darvin y Norton, impulsado por los cambios tecnológicos que ha sufrido el ámbito de la comunicación debido a las nuevas tecnologías. Con el fin de analizar las paradojas de la globalización y los mecanismos invisibles del poder en la economía del saber, el modelo sitúa la inversión en la confluencia de la identidad, el capital y la ideología. Establece de manera útil la idea según la cual el derecho a hablar debe entenderse como una noción formada tanto física como ideológicamente. Basándonos en datos obtenidos de alumnos de Canadá y Uganda, el artículo muestra cómo la inversión deriva de la posición de los alumnos, de su negociación de potencialidad de aprendizaje y de modelos sistémicos de control que comprometen su agentividad. En conclusión, se estima que una pedagogía crítica que promueve un futuro cosmopolita podría incitar al alumno a invertir más en las metodologías de lengua y literatura en el siglo XXI.

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