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Biological Effects of First Birth Postponement and Assisted Reproductive Technology on Completed Fertility

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2017. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : RésuméL’évolution de la fécondité dans les pays européens depuis les années 1960 a été marquée par une baisse notable de la descendance finale des générations (plus encore de l’indicateur conjoncturel) et une élévation rapide de l’âge à la première maternité, en général de 3 à 4 ans en une trentaine d’années. Dans le même temps, le recours aux méthodes d’aide médicale à la procréation (AMP) a fortement augmenté. On pourrait donc penser que cette dernière évolution est révélatrice de difficultés croissantes à concevoir, lesquelles pourraient – au moins en partie – résulter du retard dans le calendrier des naissances souhaité par les couples. Pour évaluer l’impact purement biologique du retard dans le calendrier des naissances, et le rattrapage éventuel par les méthodes d’AMP, nous utilisons un modèle de microsimulation, permettant de prendre en compte un grand nombre de paramètres, biologiques et comportementaux. Ces simulations montrent que l’effet biologique du report de 3 à 4 ans de la première naissance sur la descendance finale a été assez limité : entre 0,1 et 0,2 enfant. Quant au recours à l’AMP, il n’a compensé qu’une faible partie de cette diminution, au mieux 10 %.Abrégé : Fertility trends in European countries since the 1960s have been characterized by a notable decline in the completed fertility of successive cohorts (with an even greater decrease in the total fertility rate) and a rapid rise in age at first birth, of around 3-4 years over three decades. At the same time, recourse to assisted reproductive technology (ART) has increased substantially. One might thus assume that this is indicative of growing difficulties in conceiving, which could – at least in part – result from couples’ desire to postpone family formation. To evaluate the purely biological impact of birth postponement, and the potential catch-up made possible by ART, we used a microsimulation model that takes a large number of both biological and behavioural parameters into account. Our simulations show that the biological effect on completed fertility of the 3-4 year postponement of the first birth is quite limited, at between 0.1 and 0.2 children. Recourse to ART makes up for only a small part of this reduction, 10% at most.Abrégé : ResumenLa evolución de la fecundidad en los países europeos desde los años 1960 se caracteriza por una fuerte disminución de la descendencia final (y todavía más del indicador coyuntural) y un aumento de la edad a la primera maternidad, en general de tres o cuatro años en el espacio de unos treinta. Al mismo tiempo, el recurso a los métodos de asistencia médica a la procreación (AMP) ha aumentado fuertemente. Se podría pensar que esta última evolución revela las dificultades crecientes de las parejas para concebir, dificultades que podrían resultar (al menos en parte) del calendario más tardío de los nacimientos deseados. Para evaluar el efecto puramente biológico del retraso en el calendario de los nacimientos, y su recuperación eventual por les métodos AMP, utilizamos un modelo de microsimulación que permite tomar en cuenta un gran número de parámetros, biológicos y de comportamiento. Estas simulaciones muestran que el efecto biológico del reporte de 3 a 4años del primer nacimiento sobre la descendencia final ha sido limitado: entre 0,1 y 0,2 hijos por mujer. El recurso a la AMP, no compensa esta disminución que muy débilmente, 10% todo lo más.
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RésuméL’évolution de la fécondité dans les pays européens depuis les années 1960 a été marquée par une baisse notable de la descendance finale des générations (plus encore de l’indicateur conjoncturel) et une élévation rapide de l’âge à la première maternité, en général de 3 à 4 ans en une trentaine d’années. Dans le même temps, le recours aux méthodes d’aide médicale à la procréation (AMP) a fortement augmenté. On pourrait donc penser que cette dernière évolution est révélatrice de difficultés croissantes à concevoir, lesquelles pourraient – au moins en partie – résulter du retard dans le calendrier des naissances souhaité par les couples. Pour évaluer l’impact purement biologique du retard dans le calendrier des naissances, et le rattrapage éventuel par les méthodes d’AMP, nous utilisons un modèle de microsimulation, permettant de prendre en compte un grand nombre de paramètres, biologiques et comportementaux. Ces simulations montrent que l’effet biologique du report de 3 à 4 ans de la première naissance sur la descendance finale a été assez limité : entre 0,1 et 0,2 enfant. Quant au recours à l’AMP, il n’a compensé qu’une faible partie de cette diminution, au mieux 10 %.

Fertility trends in European countries since the 1960s have been characterized by a notable decline in the completed fertility of successive cohorts (with an even greater decrease in the total fertility rate) and a rapid rise in age at first birth, of around 3-4 years over three decades. At the same time, recourse to assisted reproductive technology (ART) has increased substantially. One might thus assume that this is indicative of growing difficulties in conceiving, which could – at least in part – result from couples’ desire to postpone family formation. To evaluate the purely biological impact of birth postponement, and the potential catch-up made possible by ART, we used a microsimulation model that takes a large number of both biological and behavioural parameters into account. Our simulations show that the biological effect on completed fertility of the 3-4 year postponement of the first birth is quite limited, at between 0.1 and 0.2 children. Recourse to ART makes up for only a small part of this reduction, 10% at most.

ResumenLa evolución de la fecundidad en los países europeos desde los años 1960 se caracteriza por una fuerte disminución de la descendencia final (y todavía más del indicador coyuntural) y un aumento de la edad a la primera maternidad, en general de tres o cuatro años en el espacio de unos treinta. Al mismo tiempo, el recurso a los métodos de asistencia médica a la procreación (AMP) ha aumentado fuertemente. Se podría pensar que esta última evolución revela las dificultades crecientes de las parejas para concebir, dificultades que podrían resultar (al menos en parte) del calendario más tardío de los nacimientos deseados. Para evaluar el efecto puramente biológico del retraso en el calendario de los nacimientos, y su recuperación eventual por les métodos AMP, utilizamos un modelo de microsimulación que permite tomar en cuenta un gran número de parámetros, biológicos y de comportamiento. Estas simulaciones muestran que el efecto biológico del reporte de 3 a 4años del primer nacimiento sobre la descendencia final ha sido limitado: entre 0,1 y 0,2 hijos por mujer. El recurso a la AMP, no compensa esta disminución que muy débilmente, 10% todo lo más.

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