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Tattoo and inclusion, being authentically oneself at work

Par : Contributeur(s) : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2024. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : L’apparence physique est l’un des premiers critères de discrimination en France. Pourtant, peu de travaux s’intéressent à la discrimination et l’inclusion des personnes tatouées en France, contrairement à la littérature anglo-saxonne. Face à cette absence de littérature, nous avons cherché à comprendre de quelle manière le tatouage, en tant que composante manipulable de l’apparence physique, est accepté dans le monde du travail en France. Notre étude exploratoire qualitative auprès de personnes tatouées et de recruteurs montre que les personnes tatouées cachent majoritairement leurs tatouages de peur des préjugés sociaux et de leurs conséquences. Le discours des recruteurs, par effet miroir, montre que le tatouage n’est pas un problème… tant qu’il ne se voit pas. Cette dialogique entre le visible et l’invisible crée un conflit entre le soi interne et le soi externe. Ceci amène les personnes tatouées à adopter une authenticité que nous qualifions d’entravée et questionne le fait d’être authentiquement soi au travail avec des conséquences sur l’engagement et le bien-être au travail de ces personnes. Cela constitue une discrimination discrète mais réelle à leur encontre, révélatrice de dissonances entre les discours et les pratiques d’inclusion des organisations. En conséquence, il apparait nécessaire pour les organisations d’intégrer le tatouage dans leurs politiques d’inclusion et de réfléchir aux composantes et aux limites de l’authenticité de soi au travail pour être véritablement inclusives. Les recherches sur l’inclusion doivent également à l’avenir mieux intégrer la dimension de l’apparence physique et celle du tatouage.Abrégé : Physical appearance is one of the primary criteria for discrimination in France. However, unlike Anglo-Saxon literature, only a few French studies have focused on the discrimination and inclusion encountered by tattooed individuals in the country. Addressing this gap in the literature, this study sought to understand the acceptability of tattoos as a manipulable component of physical appearance in the French workplace. This exploratory qualitative study involving tattooed people and recruiters highlights that most tattooed people hide their tattoos due to the fear of social prejudice and its consequences, while the recruiters’ discourse, reflecting the mirror effect, emphasizes that tattoos are not considered a problem as long as they are not visible. This dialog between the visible and the invisible creates dissonance between the internal and external selves, driving tattooed people to adopt an authenticity that can best be described as “hindered.” This further questions the possibility of being authentically oneself at work, which has significant consequences on tattooed people’s engagement and well-being at work. Moreover, this is an example of discreet but real discrimination, revealing the dissonance between the discourses and practices of inclusion in organizations. Consequently, this study emphasizes the necessity of incorporating tattoos into the inclusion policies of organizations while also reflecting on the components and limits pertaining to authenticity at work that affect inclusivity. Future research on inclusion must strive to better integrate the dimensions of physical appearance and tattoos into policy.
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L’apparence physique est l’un des premiers critères de discrimination en France. Pourtant, peu de travaux s’intéressent à la discrimination et l’inclusion des personnes tatouées en France, contrairement à la littérature anglo-saxonne. Face à cette absence de littérature, nous avons cherché à comprendre de quelle manière le tatouage, en tant que composante manipulable de l’apparence physique, est accepté dans le monde du travail en France. Notre étude exploratoire qualitative auprès de personnes tatouées et de recruteurs montre que les personnes tatouées cachent majoritairement leurs tatouages de peur des préjugés sociaux et de leurs conséquences. Le discours des recruteurs, par effet miroir, montre que le tatouage n’est pas un problème… tant qu’il ne se voit pas. Cette dialogique entre le visible et l’invisible crée un conflit entre le soi interne et le soi externe. Ceci amène les personnes tatouées à adopter une authenticité que nous qualifions d’entravée et questionne le fait d’être authentiquement soi au travail avec des conséquences sur l’engagement et le bien-être au travail de ces personnes. Cela constitue une discrimination discrète mais réelle à leur encontre, révélatrice de dissonances entre les discours et les pratiques d’inclusion des organisations. En conséquence, il apparait nécessaire pour les organisations d’intégrer le tatouage dans leurs politiques d’inclusion et de réfléchir aux composantes et aux limites de l’authenticité de soi au travail pour être véritablement inclusives. Les recherches sur l’inclusion doivent également à l’avenir mieux intégrer la dimension de l’apparence physique et celle du tatouage.

Physical appearance is one of the primary criteria for discrimination in France. However, unlike Anglo-Saxon literature, only a few French studies have focused on the discrimination and inclusion encountered by tattooed individuals in the country. Addressing this gap in the literature, this study sought to understand the acceptability of tattoos as a manipulable component of physical appearance in the French workplace. This exploratory qualitative study involving tattooed people and recruiters highlights that most tattooed people hide their tattoos due to the fear of social prejudice and its consequences, while the recruiters’ discourse, reflecting the mirror effect, emphasizes that tattoos are not considered a problem as long as they are not visible. This dialog between the visible and the invisible creates dissonance between the internal and external selves, driving tattooed people to adopt an authenticity that can best be described as “hindered.” This further questions the possibility of being authentically oneself at work, which has significant consequences on tattooed people’s engagement and well-being at work. Moreover, this is an example of discreet but real discrimination, revealing the dissonance between the discourses and practices of inclusion in organizations. Consequently, this study emphasizes the necessity of incorporating tattoos into the inclusion policies of organizations while also reflecting on the components and limits pertaining to authenticity at work that affect inclusivity. Future research on inclusion must strive to better integrate the dimensions of physical appearance and tattoos into policy.

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