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L’article vise à éclairer ce qui se joue en termes de normalisation chez les viticulteurs lorsqu’il est question de réduire l’usage des pesticides. Trois aspects dans la trame d’un mouvement de normalisation sont analysés : le rôle central des coopératives dans la normalisation des manières de travailler, les continuités et les ruptures illustrées par les démarches endogènes de réduction de l’usage des pesticides et les limites de l’appropriabilité des démarches contemporaines adossées à des cahiers des charges exogènes. Il conclut sur les difficultés d’extension des normalisations, même endogènes, au-delà des collectifs initiateurs.

This article aims at clarifying standardization practices among winegrowers when it comes to reduce pesticides use. The standardization movement is analysed in three steps: the central role of cooperatives normalizing the ways of working, the continuities and ruptures illustrated by endogenous procedures to reduce pesticide use, and the appropriability limits of contemporary approaches supported by exogenous specifications. It concludes on the problems to extend standardizations, even endogenous, beyond pionneers teams.