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Cet article analyse les décisions d’adoption et d’intensification de la culture associée par les agriculteurs burkinabè. Prenant appui sur un modèle Tobit, avec des données sur 354 ménages, il ressort que cette pratique s’inscrit dans une stratégie de modération des risques de production liés au changement climatique et d’amélioration des rendements agricoles dans un contexte de contraintes de terres arables. L’effet favorable de la taille du ménage, de l’accès au crédit et de l’utilisation de fertilisants soutiendrait cette hypothèse. En revanche, la traction animale agit négativement. Pour renforcer la résilience des producteurs, la recherche suggère au ministère en charge de l’Agriculture de continuer à les encourager et les accompagner dans la pratique de l’association des cultures.

The present paper analyses the decision-making process for the adoption and intensification of intercropping by farmers in Burkina Faso. On the basis of a Tobit model, with data on 354 households, the paper shows that this practice is part of a strategy to moderate production risks related to climate change and to improve agricultural yields in a context of arable land constraints. Household size, access to credit and fertilizer use would support this hypothesis. In contrast, animal traction has a negative effect. To strengthen the resilience of producers, this research suggests that the Ministry of Agriculture further encourage and support them in the practice of intercropping.