Image de Google Jackets
Vue normale Vue MARC vue ISBD

De la variation à la reconstruction : considérations sur le n(n) des constructions génitivales du berbère

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2022. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : En règle générale, la construction génitivale est caractérisée, en berbère, par la présence de la préposition  ən. Cependant il existe, dans beaucoup de parlers, des cas particuliers où le  ən est absent, soit parce que le nom déterminé appartient à une catégorie particulière (celle des noms de parenté notamment), soit parce que le déterminant est un pronom affixe (au singulier en particulier). Tout semble donc indiquer qu’on est passé, comme dans beaucoup de langues, d’une construction synthétique à une construction analytique, la préposition  ən étant alors l’équivalent berbère de connecteurs comme  dyal,  mtaˤ ou  ḥagg en arabe. Dans le berbère zénaga parlé par certains locuteurs (tribus Tendgha et Awlad Deymān), les exceptions à la règle sont en partie comparables à celles qu’on trouve dans les parlers berbères septentrionaux. Chez d’autres (tribu des Idablaḥsen), en revanche, l’absence de  ən est essentiellement limitée aux cas où le nom déterminé se termine par  -n. Après une présentation des variations observées en zénaga et une comparaison avec les différents cas de figure relevés dans les autres parlers berbères, je revisite les hypothèses qui ont été proposées pour expliquer la généralisation de  ən et les exceptions.
Tags de cette bibliothèque : Pas de tags pour ce titre. Connectez-vous pour ajouter des tags.
Evaluations
    Classement moyen : 0.0 (0 votes)
Nous n'avons pas d'exemplaire de ce document

16

En règle générale, la construction génitivale est caractérisée, en berbère, par la présence de la préposition  ən. Cependant il existe, dans beaucoup de parlers, des cas particuliers où le  ən est absent, soit parce que le nom déterminé appartient à une catégorie particulière (celle des noms de parenté notamment), soit parce que le déterminant est un pronom affixe (au singulier en particulier). Tout semble donc indiquer qu’on est passé, comme dans beaucoup de langues, d’une construction synthétique à une construction analytique, la préposition  ən étant alors l’équivalent berbère de connecteurs comme  dyal,  mtaˤ ou  ḥagg en arabe. Dans le berbère zénaga parlé par certains locuteurs (tribus Tendgha et Awlad Deymān), les exceptions à la règle sont en partie comparables à celles qu’on trouve dans les parlers berbères septentrionaux. Chez d’autres (tribu des Idablaḥsen), en revanche, l’absence de  ən est essentiellement limitée aux cas où le nom déterminé se termine par  -n. Après une présentation des variations observées en zénaga et une comparaison avec les différents cas de figure relevés dans les autres parlers berbères, je revisite les hypothèses qui ont été proposées pour expliquer la généralisation de  ən et les exceptions.

PLUDOC

PLUDOC est la plateforme unique et centralisée de gestion des bibliothèques physiques et numériques de Guinée administré par le CEDUST. Elle est la plus grande base de données de ressources documentaires pour les Étudiants, Enseignants chercheurs et Chercheurs de Guinée.

Adresse

627 919 101/664 919 101

25 boulevard du commerce
Kaloum, Conakry, Guinée

Réseaux sociaux

Powered by Netsen Group @ 2025