Le port dans la négociation métropolitaine : l'exemple de Bâle
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RésuméAlors que les ports maritimes contrôlent des réserves foncières, les ports fluviaux disposent d’espaces beaucoup plus restreints. Aussi, malgré un recul notable des trafics, ces derniers ont été longtemps réticents à toute cession de terrains pour préserver leur avenir. Alors que les fronts urbano-portuaires inspirés des villes maritimes constituent un modèle tentant pour les opérateurs urbains, ils sont considérés avec beaucoup de suspicion sinon d’hostilité par les institutions portuaires. Pour elles, sous couvert de renouer les liens entre la ville et la voie d’eau, cette option risque au contraire d’accélérer le déclin des fonctions proprement logistiques de ces espaces. Plutôt que de camper sur une fin de non recevoir, le cas bâlois montre comment un arbitrage intelligent peut répondre à une importante stratégie de redéploiement urbain tout en garantissant le développement des capacités portuaires.
The metropolitain port governance of Basel (CH)Unlike sea ports with large land reserves, rivers ports often lack space for territorial extension. This common situation may explain why, for a long time, river port authorities were reluctant to give up any land for urban use, in spite of continuous losses in traffic volumes and increasing pressures from real estate and public actors. In most cases, the urban waterfronts developed by their maritime counterparts have been rejected by river port authorities as an urban model that would merely accelerate the decline of the port, or hinder any later recovery. The Basel case study shows, on the contrary, how negotiations based on an ambitious urban project can be compatible with the port redevelopment. The paper examines the strategies that will strengthen the position of Basel as part of the major transport corridor of the Rhine, and as a crossborder metropolis.
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