« Glaubet und wartet ! » – Die Narrativität des Heilsdenkens und das Körperprogramm der literarischen Moderne, am Beispiel von A. Schwarzenbachs Das glückliche Tal
Type de matériel :
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Le roman de Schwarzenbach se sert de la métaphore du corps pour s’opposer à l’endoctrinement discursif et à l’indifférence sociale. Le roman décentre des constructions discursives de temps, de lieu et de sujet afin d’écrire une histoire naturelle et « corporelle ». Il montre que des récits religieux et scientifiques de la vie sociale sont mis en place pour détourner l’attention du présent problématique de l’individu moderne. Mais le fait que le protagoniste recoure à plusieurs narrateurs personnels, son incapacité à décrire ses sentiments et sa souffrance physique soulignent l’importance d’une attitude prévenante et responsable envers le présent immédiat. En montrant que la pensée nationaliste est aussi peu satisfaisante que les constructions salvatrices bibliques et scientifiques, les motifs centraux du roman – le corps, la nature, la féminité et les animaux – permettent à l’individu moderne de se redécouvrir.
Schwarzenbach’s novel uses the body metaphor to counter discursive indoctrination and social unawareness. The novel decentres discursive designs of time, space and subject and writes a natural and “bodily” history instead. Religious and scientific narratives of social life are shown to divert the attention from the modern individual’s critical present. The protagonist’s use of different discursive narrators, his inability to describe his feelings and his physical suffering, however, stress the relevance of an attentive and responsible here-and-now-attitude. Whereas nationalist thinking is shown to be as unfulfilling as biblical and scientific designs of salvation, the novel’s central motifs – body, nature, femininity and animals – allow modern individuals to rediscover themselves.
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