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„Festzertrümmerung“. Literaturpreise und Ritualbrüche

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2021. Ressources en ligne : Abrégé : Chaque année, plus de 700 prix littéraires sont décernés en Allemagne. Ils sont des repères dans le milieu littéraire, mais font aussi l’objet de critiques (on leur reproche de représenter une promotion excessive, une instrumentalisation politique, une entrave à la liberté artistique). Un prix littéraire peut « faire » un auteur (prix Büchner pour Durs Grünbein en 1995, dernière sélection du prix du livre allemand 2015 pour Daniel Kehlmann) et rendre un genre littéraire plus populaire (prix Büchner à Elke Erb et prix Nobel à Louise Glück en 2020). L’article examine, dans une perspective de théorie des rituels, les prix littéraires dans la culture de la présence d’un « large présent » (Gumbrecht) : comment ils sont représentés dans le récit satirique ( Preisverleihung, 1972, de Günter de Bruyn, Das bin doch ich, 2007 de Thomas Glavinic) et comment ils sont mis en scène comme ruptures rituelles dans les discours de remise de prix ( Meine Preise, 2009, de Thomas Bernhard, Verunstaltung durch Veranstaltung, 1993, de Hans Magnus Enzensberger, discours de réception, par Martin Walser, du prix de la Paix des Libraires allemands en 1998). Les ruptures rituelles dans les cérémonies de remise de prix littéraires tant fictives que réelles instaurent des frontières dans le champ de la littérature contemporaine.Abrégé : Every year, more than 700 literary prizes are awarded in Germany. They are signposts within the literary marketplace but have also come under criticism for being overly promoted, objects of political instrumentalisation, or even a threat to artistic freedom. Literary awards can create authors (Durs Grünbein was the recipient of the Büchner Prize in 1995, Daniel Kehlmann was shortlisted for the German Book Prize in 2015). They can also popularise genres (Elke Erb received the Büchner Prize, Louise Glück won the Nobel Prize in Literature in 2020). This article examines literary awards in the context of a “Broad Present” (Gumbrecht) from the perspective of ritual theory: It analyses how they are represented in satirical novels (Günter de Bruyn’s Preisverleihung 1972, Thomas Glavinic’s Das bin doch ich 2007) and how acceptance speeches sometimes break with literary prize-giving rituals (Thomas Bernhard’s Meine Preise 2009, Hans Magnus Enzensberger’s Verunstaltung durch Veranstaltung 1993, Martin Walser’s speech upon accepting the Peace Prize of the German Book Trade in 1998). Ritual breaks in both fictional and real award ceremonies mark boundaries in the field of contemporary literature.
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Chaque année, plus de 700 prix littéraires sont décernés en Allemagne. Ils sont des repères dans le milieu littéraire, mais font aussi l’objet de critiques (on leur reproche de représenter une promotion excessive, une instrumentalisation politique, une entrave à la liberté artistique). Un prix littéraire peut « faire » un auteur (prix Büchner pour Durs Grünbein en 1995, dernière sélection du prix du livre allemand 2015 pour Daniel Kehlmann) et rendre un genre littéraire plus populaire (prix Büchner à Elke Erb et prix Nobel à Louise Glück en 2020). L’article examine, dans une perspective de théorie des rituels, les prix littéraires dans la culture de la présence d’un « large présent » (Gumbrecht) : comment ils sont représentés dans le récit satirique ( Preisverleihung, 1972, de Günter de Bruyn, Das bin doch ich, 2007 de Thomas Glavinic) et comment ils sont mis en scène comme ruptures rituelles dans les discours de remise de prix ( Meine Preise, 2009, de Thomas Bernhard, Verunstaltung durch Veranstaltung, 1993, de Hans Magnus Enzensberger, discours de réception, par Martin Walser, du prix de la Paix des Libraires allemands en 1998). Les ruptures rituelles dans les cérémonies de remise de prix littéraires tant fictives que réelles instaurent des frontières dans le champ de la littérature contemporaine.

Every year, more than 700 literary prizes are awarded in Germany. They are signposts within the literary marketplace but have also come under criticism for being overly promoted, objects of political instrumentalisation, or even a threat to artistic freedom. Literary awards can create authors (Durs Grünbein was the recipient of the Büchner Prize in 1995, Daniel Kehlmann was shortlisted for the German Book Prize in 2015). They can also popularise genres (Elke Erb received the Büchner Prize, Louise Glück won the Nobel Prize in Literature in 2020). This article examines literary awards in the context of a “Broad Present” (Gumbrecht) from the perspective of ritual theory: It analyses how they are represented in satirical novels (Günter de Bruyn’s Preisverleihung 1972, Thomas Glavinic’s Das bin doch ich 2007) and how acceptance speeches sometimes break with literary prize-giving rituals (Thomas Bernhard’s Meine Preise 2009, Hans Magnus Enzensberger’s Verunstaltung durch Veranstaltung 1993, Martin Walser’s speech upon accepting the Peace Prize of the German Book Trade in 1998). Ritual breaks in both fictional and real award ceremonies mark boundaries in the field of contemporary literature.

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