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Les entreprises artisanales et l’apprentissage en france : une conversion incertaine (1977-1987)

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2024. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : The attitudes of French craftsmen towards technical education and qualifications until the 1960s were far from enthusiastic. As a general rule, craftsmen tended to prefer apprenticeships with training in situ and under the supervision of a master craftsperson. The Apprenticeship Act of July 16, 1971 was introduced by public authorities with a number of objectives. These included reversing the decline in apprenticeship training, linking such training with the needs of the craft industry and strengthening the rules to improve the quality of apprentice training. However, these objectives of the legislator were initially countered by reluctance of the craft industry, and subsequently by economic difficulties. As a result, measures to reduce the cost of apprenticeships were introduced from 1977 onwards. The arrival of the left-wing government in 1981 overhauled this policy of defending and transforming apprenticeships. From then on, apprenticeships were run by craft companies under the supervision of academic apprenticeship inspectorates. The reports of these bodies provide into on-going developments such as increasing the number of hours in apprentice training centers and inspections and their limitations. These limitations include the level of qualification of apprentices as well as the training of their masters and the teachers in the apprentice training centers.Abrégé : L’étude de l’attitude des artisans face à l’enseignement technique et à ses diplômes a mis en évidence les réticences qui ont dominé en France jusqu’aux années 1960. Les entreprises artisanales, malgré leur diversité, ont généralement préféré un apprentissage synonyme de formation in situ et sous contrôle de chaque profession et de chaque maître d’apprentissage. La loi du 16 juillet 1971 sur l’apprentissage marque le choix par les pouvoirs publics non seulement de maintenir les formations par apprentissage – pourtant en déclin –, mais encore de les associer davantage encore à l’artisanat tout en les encadrant plus fortement afin d’assurer la qualité de la formation des apprentis. Les intentions du législateur se heurtent toutefois aux réticences des milieux artisanaux, mais aussi aux difficultés économiques, entraînant des mesures d’allégement des charges à partir de 1977. L’arrivée au pouvoir de la gauche, en 1981, entraîne le remaniement de cette politique de défense et de transformation de l’apprentissage artisanal. La prise en charge de l’apprentissage par les entreprises artisanales s’effectue désormais sous le contrôle de services académiques d’inspection de l’apprentissage, dont les rapports permettent d’entrevoir les évolutions (augmentation du nombre d’heures en CFA, inspections) et leurs limites, qu’il s’agisse du niveau des apprentis, de la formation des maîtres d’apprentissage ou des enseignants de CFA.
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The attitudes of French craftsmen towards technical education and qualifications until the 1960s were far from enthusiastic. As a general rule, craftsmen tended to prefer apprenticeships with training in situ and under the supervision of a master craftsperson. The Apprenticeship Act of July 16, 1971 was introduced by public authorities with a number of objectives. These included reversing the decline in apprenticeship training, linking such training with the needs of the craft industry and strengthening the rules to improve the quality of apprentice training. However, these objectives of the legislator were initially countered by reluctance of the craft industry, and subsequently by economic difficulties. As a result, measures to reduce the cost of apprenticeships were introduced from 1977 onwards. The arrival of the left-wing government in 1981 overhauled this policy of defending and transforming apprenticeships. From then on, apprenticeships were run by craft companies under the supervision of academic apprenticeship inspectorates. The reports of these bodies provide into on-going developments such as increasing the number of hours in apprentice training centers and inspections and their limitations. These limitations include the level of qualification of apprentices as well as the training of their masters and the teachers in the apprentice training centers.

L’étude de l’attitude des artisans face à l’enseignement technique et à ses diplômes a mis en évidence les réticences qui ont dominé en France jusqu’aux années 1960. Les entreprises artisanales, malgré leur diversité, ont généralement préféré un apprentissage synonyme de formation in situ et sous contrôle de chaque profession et de chaque maître d’apprentissage. La loi du 16 juillet 1971 sur l’apprentissage marque le choix par les pouvoirs publics non seulement de maintenir les formations par apprentissage – pourtant en déclin –, mais encore de les associer davantage encore à l’artisanat tout en les encadrant plus fortement afin d’assurer la qualité de la formation des apprentis. Les intentions du législateur se heurtent toutefois aux réticences des milieux artisanaux, mais aussi aux difficultés économiques, entraînant des mesures d’allégement des charges à partir de 1977. L’arrivée au pouvoir de la gauche, en 1981, entraîne le remaniement de cette politique de défense et de transformation de l’apprentissage artisanal. La prise en charge de l’apprentissage par les entreprises artisanales s’effectue désormais sous le contrôle de services académiques d’inspection de l’apprentissage, dont les rapports permettent d’entrevoir les évolutions (augmentation du nombre d’heures en CFA, inspections) et leurs limites, qu’il s’agisse du niveau des apprentis, de la formation des maîtres d’apprentissage ou des enseignants de CFA.

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