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La mondialisation accélérant les échanges universitaires, la mobilité internationale des étudiants fait l’objet de considérations particulières. Dans le contexte français, une formation préalable à la poursuite d’études vise une meilleure intégration des étudiants allophones au cadre universitaire : le français sur objectif universitaire. Le FOU voit dès lors son concept s’élargir pour s’inscrire dans le paysage de l’enseignement général du FLE et suscite un intérêt croissant des enseignants, des pédagogues et des chercheurs. Si le FOU constitue en France un domaine de recherche établi, son stade de développement n’est pour l’instant en Chine que liminaire. Afin de brosser un panorama du FOU dans les établissements supérieurs chinois, nous avons entrepris une analyse des programmes de formation de trois départements de français considérés comme représentatifs d’une élite académique. Nous avons pour ce faire recouru à la classification établie par Jean-Marc Mangiante et Chantal Parpette, puis analysé le cours « Communication interculturelle aux universités francophones » dispensé par l’Université des études internationales de Shanghai. Cette étude nous permettra de présenter quelques pistes de réflexion sur l’enseignement du FOU tout en considérant les défis auxquels il fait face actuellement au sein du milieu universitaire chinois.