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Depuis plus d’un siècle, l’un des constats majeurs en histoire et en sociologie de la déviance est que la délinquance et la criminalité sont un phénomène principalement masculin. En dépit de la médiatisation d’une supposée augmentation de la violence des filles, les femmes, et plus particulièrement les adolescentes, demeurent largement minoritaires dans les passages à l’acte réprouvés par la loi. Cet article revient sur cette différence et tente d’en comprendre et d’en discuter les raisons.

For over a century, one of the major established facts in the history and sociology of deviant acts is that delinquency and criminality is a phenomenon mainly confined to males. Despite the media coverage of an assumed rise in violence among girls, women, and especially teenagers, remain, in large proportions, in a minority in taking acts condemned by the law. This article reviews this difference and aims to understand and discuss the reasons for it.