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Le 14 juin 2016 à Nice a eu lieu une attaque terroriste de masse très violente qui a touché un grand nombre d’enfants et leurs familles. Une cump (cellule d’urgence médico-psychologique) multidisciplinaire pédopsychiatrique a été ouverte pour la population. Elle a permis, dès la première nuit, de proposer une écoute pédopsychiatrique au sein d’un hôpital pédiatrique. Il s’agit d’une expérience unique où le travail d’urgence a pu s’effectuer en respectant l’intimité des personnes dans un cadre sécurisant tant pour les enfants que pour les soignants fortement sollicités émotionnellement dans ces contextes. De l’autre côté, nous décrivons un travail sur site lors de l’attaque, quelques mois plus tard, dans un lycée de Grasse. Ces deux modalités interrogent sur nos missions et sur la nécessité de l’engagement dans l’organisation cump des personnels des secteurs de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent.

On July 14th, 2016 a very violent mass terrorist attack took place in Nice, France, which affected a large number of children and their families. A multidisciplinary child and adolescent psychological emergency unit (Cellule d’Urgence Médico-Psychologique, cump) was opened for the population and allowed from the first night on, to propose a child psychiatric counseling in a pediatric hospital. This has been a unique experience that has allowed to work respecting the confidentiality and privacy of the individual, as well as a secure setting for both children and caregivers who have been heavily affected by this event. Furthermore, we describe a work on site following the attack in a high school in Grasse, France, a few months later. These two modalities question about our missions and the necessity of the commitment of child and adolescent psychiatry to create pediatric psychologic emergency units ( cump).