Genèse d’un enseignement de l’économie intégré aux sciences sociales dans l’enseignement secondaire français entre 1964 et 1966
Type de matériel :
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L’article retrace les débats qui ont eu lieu entre 1964 et 1966 au sujet de l’introduction au lycée des Sciences économiques et sociales par la réforme Fouchet. Il souligne combien cette émergence a été liée à la spécialisation des enseignements de lycée et à la sélection au baccalauréat. Il montre les résistances actives d’autres disciplines installées, notamment la philosophie. Il analyse comment l’orientation vers les sciences sociales l’a emporté du fait de la volonté ministérielle et des appuis qu’elle a trouvés parmi les scientifiques du domaine, mais aussi auprès d’organisations syndicales enseignantes.
Genesis of the economics teaching integrated into social sciences in French secondary schools between 1964 and 1966The article retraces the debates which occurred between 1964 and 1966 regarding the introduction by the Fouchet reform of Economic Sciences in secondary schools. It underlines at what point this emergence was linked to the specialisations of secondary school teaching and baccalaureate selection. It shows the active resistances of other disciplines, in particular philosophy. It analyses how the move towards social sciences was successful due to the political will of the ministry and the support it received from scientists in its field, but also from teacher unions.
El artículo reconstituye los debates que tuvieron lugar entre 1964 y 1966 respecto de la introducción en el lycée de las Ciencias económicas y sociales llevada a cabo por la reforma de Fouchet. Se subraya cuán vinculado está este cambio con la especialización de la enseñanza del lycée y la selección para entrar al baccalauréat. Se muestran las resistencias de otras disciplinas, particularmente, la activa resistencia ejercida por la filosofía. Se analiza el predominio que adquiere la orientación hacia las ciencias sociales, impulsada por una voluntad ministerial y apoyada, no sólo por los científicos del campo, sino también por organizaciones sindicales de profesores.
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