L'extrême de la mort
Type de matériel :
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RésuméLa mort des magazines est violente, spectaculaire, éloignée. La mort des romans est proche, lente, plus intériorisée. Nous comparerons soixante ans d’images dans l’hebdomadaire Paris Match au roman de Jonathan Littell « Les Bienveillantes », pour montrer comment 900 pages décrivant la monstruosité nazie, permettent de développer une réflexion sur la mort, alors que les images des morts provoquent horreur et sidération de la pensée. La mort moderne photographique est donc présentée comme extérieure à l’individu, elle ne le concerne pas, elle produit l’oubli, ou du moins la mise à distance.
Death in the magazines is violent, spectacular and distant. Death in novels is close, slow and more inside. We’ll compare sixty years of pictures in the weekly edition of Paris Match to the Jonathan Littell’s novel « Les Bienveillantes » to show how displaying nazi monstruosity in 900 pages may develop a reflexion upon death despite pictures of dead people provoke horror and sideration of thinking. Modern death is promoted by photos as outside the individual, it is not his concern, it produces forgetfullness or nevertheless keeping one’s distance.
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