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RésuméLa sécularisation de la société va de pair avec la privatisation du religieux. 80 % des obsèques sont religieuses tandis qu’en parallèle se développe la crémation et que les cérémonies civiles ne signifient plus catégoriquement un rejet de l’Église. Le Concile de Vatican II ouvre une brèche dans le « monopole » de l’Église catholique et conduit au passage de « rites » à des « cérémonies » lors des funérailles. Après une période transitoire, les entreprises de pompes funèbres vont devoir prendre en compte des « nouveaux acteur du mourir » qui accompagnent la privatisation et tendent à se centrer sur l’être unique tandis qu’au niveau collectif, des cérémonies laïques ou œcuméniques, militantes, visent à retravailler le lien social.

The secularization of society goes hand in hand with the privatization of the religious sphere. Some 80 % of funerals are religious, cremation is increasingly prevalent and civil ceremonies no longer signify an outright rejection of the Church. The Second Vatican Council opened a breach in the ’monopoly’ of the Catholic Church and made way for a move from ’rites’ to ’ceremonies’ during funerals. After a transitional period, undertakers will have to allow for new ’stakeholders in death’ as a result of the ’privatisation’ process which focuses on the human being as a unique entity. On the collective level, secular ceremonies and ecumenical activists are endeavouring to rework the social bond.