Un paradoxe sociologique
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Une cérémonie religieuse est célébrée en France à l’occasion de sept décès sur dix. Ce chiffre élevé peut surprendre, vu l’état de sécularisation avancée du pays. Mais, s’ils alignent les indices du déclin du catholicisme, les sociologues constatent aussi la permanence d’un besoin spirituel (ou de sacré) chez de nombreuses personnes. Or l’étude comparée des religions fait apparaître un refus de la mort définitive dans quasiment toutes les cultures. Le fait d’espérer survivre malgré les apparences ne serait-il pas un élément clé du besoin spirituel ?
A Sociological ParadoxA religious ceremony is held in France for every 7 out of 10 deaths. This figure might seem surprisingly high, considering just how secularised the country has become. Yet sociologists, however much importance they accord to indicators of the decline of Catholicism in the country, also point to the enduring presence of a need for the spiritual (or even sacred) among many people. A comparative study of religions sheds light on the refusal to accept death as definitive in almost all cultures. Might we argue that the hope of surviving death despite appearances is a fundamental element in the very nature of our spiritual needs ?
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