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Interventions CMEI dans des logements parisiens : facteurs de risque domestiques et santé des patients

Par : Contributeur(s) : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2023. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : Des audits de conseil en environnement intérieur sont réalisés sur prescription médicale dans les logements de patients quand un rôle de l’environnement domestique est suspecté dans l’apparition ou l’aggravation de leurs pathologies. Cette étude présente les facteurs de risque identifiés dans 386 logements parisiens (2015-2019), les pathologies principales des 442 patients bénéficiaires, l’évolution de leur état de santé après audit, et leur observance vis-à-vis des conseils donnés pour réduire les expositions domestiques. Au moins 50 % des logements audités présentent des signes d’humidité, un système de ventilation défectueux ou absent, une suroccupation ou des moisissures visibles. Ces dernières sont plus fréquentes (p < 0,05) dans les logements avec des signes d’humidité, une suroccupation, une précarité énergétique, une ventilation défectueuse ou absente, des infestations d’insectes et/ou rongeurs, dans les logements occupés par des non-propriétaires, et ceux situés au rez-de-chaussée. Les logements de patients avec asthme (53 % des patients) se distinguent par une fréquence plus élevée de suroccupation et de précarité énergétique, et ceux des patients avec une pneumopathie interstitielle diffuse (13 % des patients) par une fréquence moindre de moisissures visibles, par rapport aux logements de patients ayant une pathologie autre que celles des voies respiratoires inférieures (17 % des patients). Après audit, une amélioration, partielle ou totale, de l’état de santé est perçue et déclarée par 42 % des patients et rapportée par 50 % des médecins. Au total, 92 % des patients déclarent avoir appliqué, totalement ou partiellement, les conseils donnés pour réduire les expositions domestiques. Trouver l’origine des symptômes et améliorer la qualité de vie sont des attentes vis-à-vis de l’audit exprimées par la moitié des patients, et le relogement par 28 % des patients. Les patients avec une aggravation de leur état de santé sont les moins nombreux à déclarer avoir appliqué les conseils et les plus nombreux à exprimer une attente de relogement.Abrégé : Domestic interventions are provided on medical prescription for patients whose pathologies could be caused or aggravated by housing-related risk factors. This study describes the housing-related risk factors found in 386 investigated dwellings in Paris (2015–2019), as well as the predominant pathologies of the 442 patients, changes in their health after the intervention and their compliance with advice given to them during interventions to help them reduce their exposure at home. At least 50 % of the investigated dwellings displayed signs of humidity, faulty or no ventilation system, overcrowding or visible mould. Mould was more frequently observed (p < 0.05) in dwellings with signs of humidity, overcrowding, fuel poverty, faulty or no ventilation system, and pests, and in dwellings not occupied by the owners or located on the ground floor. Compared to the dwellings of patients with pathologies other than diseases of the lower respiratory tract (17 % of patients), the dwellings of patients with asthma (53 % of patients) displayed higher proportions of overcrowding and fuel poverty, whereas the dwellings of patients with interstitial lung disease (13 % of patients) display a lower proportion of visible mould. After intervention, an improvement, either partial or complete, in patients’ health was reported by 42 % of interviewed patients and by 50 % of responding physicians. Ninety-two percent of patients interviewed reported having applied all or some of the advice given to help them reduce their indoor exposure. Patients’ expectations of the domestic interventions were to find the origin of their symptoms and to improve their quality of life (50 % of patients), as well as to be relocated (28 % of patients). Patients who reported a worsening in their state of health after interventions were the least likely to report having applied advice given to help them reduce their indoor exposure and were more likely to express an expectation to be relocated.
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Des audits de conseil en environnement intérieur sont réalisés sur prescription médicale dans les logements de patients quand un rôle de l’environnement domestique est suspecté dans l’apparition ou l’aggravation de leurs pathologies. Cette étude présente les facteurs de risque identifiés dans 386 logements parisiens (2015-2019), les pathologies principales des 442 patients bénéficiaires, l’évolution de leur état de santé après audit, et leur observance vis-à-vis des conseils donnés pour réduire les expositions domestiques. Au moins 50 % des logements audités présentent des signes d’humidité, un système de ventilation défectueux ou absent, une suroccupation ou des moisissures visibles. Ces dernières sont plus fréquentes (p &lt; 0,05) dans les logements avec des signes d’humidité, une suroccupation, une précarité énergétique, une ventilation défectueuse ou absente, des infestations d’insectes et/ou rongeurs, dans les logements occupés par des non-propriétaires, et ceux situés au rez-de-chaussée. Les logements de patients avec asthme (53 % des patients) se distinguent par une fréquence plus élevée de suroccupation et de précarité énergétique, et ceux des patients avec une pneumopathie interstitielle diffuse (13 % des patients) par une fréquence moindre de moisissures visibles, par rapport aux logements de patients ayant une pathologie autre que celles des voies respiratoires inférieures (17 % des patients). Après audit, une amélioration, partielle ou totale, de l’état de santé est perçue et déclarée par 42 % des patients et rapportée par 50 % des médecins. Au total, 92 % des patients déclarent avoir appliqué, totalement ou partiellement, les conseils donnés pour réduire les expositions domestiques. Trouver l’origine des symptômes et améliorer la qualité de vie sont des attentes vis-à-vis de l’audit exprimées par la moitié des patients, et le relogement par 28 % des patients. Les patients avec une aggravation de leur état de santé sont les moins nombreux à déclarer avoir appliqué les conseils et les plus nombreux à exprimer une attente de relogement.

Domestic interventions are provided on medical prescription for patients whose pathologies could be caused or aggravated by housing-related risk factors. This study describes the housing-related risk factors found in 386 investigated dwellings in Paris (2015–2019), as well as the predominant pathologies of the 442 patients, changes in their health after the intervention and their compliance with advice given to them during interventions to help them reduce their exposure at home. At least 50 % of the investigated dwellings displayed signs of humidity, faulty or no ventilation system, overcrowding or visible mould. Mould was more frequently observed (p &lt; 0.05) in dwellings with signs of humidity, overcrowding, fuel poverty, faulty or no ventilation system, and pests, and in dwellings not occupied by the owners or located on the ground floor. Compared to the dwellings of patients with pathologies other than diseases of the lower respiratory tract (17 % of patients), the dwellings of patients with asthma (53 % of patients) displayed higher proportions of overcrowding and fuel poverty, whereas the dwellings of patients with interstitial lung disease (13 % of patients) display a lower proportion of visible mould. After intervention, an improvement, either partial or complete, in patients’ health was reported by 42 % of interviewed patients and by 50 % of responding physicians. Ninety-two percent of patients interviewed reported having applied all or some of the advice given to help them reduce their indoor exposure. Patients’ expectations of the domestic interventions were to find the origin of their symptoms and to improve their quality of life (50 % of patients), as well as to be relocated (28 % of patients). Patients who reported a worsening in their state of health after interventions were the least likely to report having applied advice given to help them reduce their indoor exposure and were more likely to express an expectation to be relocated.

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