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The concept of a “pest” has no scientific basis. A species is not a “pest” by nature. It is an anthropological and therefore evolving concept. Species characterised as pests vary according to geography, setting, time period, and socio-professional group. The term “pest” can be defined as: an undesirable species which causes negative consequences for humans and/or the environment. According to this definition, household “pests” are species that live inside human homes and which cause negative consequences, particularly in terms of impact on goods and food, as well as well-being, health, and safety: mites, vermin, cockroaches, mosquitos, termines, etc. The list is long. The consequences range from benign to serious for human health, and may affect well-being and mental health, lead to physical effects through contact, allergic reactions, or even involve the transmission of diseases. Globalisation and the global changes underway may be factors encouraging the presence of these species and thus increasing risks for human health.

La notion de « nuisible » n’a pas de réalité scientifique, une espèce n’est pas nuisible par nature. C’est un concept anthropocentré et donc évolutif : les espèces caractérisées comme telles varient selon la géographie, les milieux, les époques et les groupes socioprofessionnels. On pourra définir le terme de nuisible comme suit : une espèce non désirée qui entraîne des effets négatifs pour les humains et/ou l’environnement. Selon cette définition, les « nuisibles » de l’habitat sont donc les espèces qui sont présentes dans les lieux de vie intérieurs des humains et qui entraînent des conséquences négatives, notamment en termes d’impacts sur les biens et les aliments, mais également sur le bien-être, la santé et la sécurité : mites, rongeurs, blattes, moustiques, termites, etc. La liste est longue. Ces espèces peuvent avoir des conséquences bénignes à graves sur la santé humaine. Les effets peuvent concerner le bien-être et la santé mentale, peuvent être des atteintes physiques par contact, des réactions allergiques voire des transmissions de maladie. La mondialisation et les changements globaux en œuvre représentent des facteurs pouvant favoriser la présence de ces espèces et donc augmenter les risques sur la santé humaine.