Coproduire une gestion écologique de l’eau : échanges entre universitaires et habitants en périphérie de Mexico
Type de matériel :
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À la croisée des recherches menées sur les coalitions environnementales et sur la territorialisation des enjeux environnementaux, cet article analyse les ressorts de l’alliance unissant des habitants de quartiers populaires et des universitaires militants autour de l’élaboration d’une gestion écologique de l’eau en périphérie urbaine de Mexico, ainsi que ses effets quant aux (ré)appropriations du territoire. En s’appuyant sur des matériaux qualitatifs (corpus technique, entretiens et observations) issus d’une enquête sociologique de longue durée, il montre comment la planification écologique constitue une interface entre ces deux groupes sociaux, le support d’un système d’échanges de ressources symboliques et matérielles face aux pouvoirs publics, et le fondement d’une convergence cognitive autour de la définition et de l’interprétation de l’espace.
At the interface between research on environmental coalitions and on the territorialisation of environmental issues, this article analyses the sources of this alliance between the inhabitants of working-class neighborhoods and activist academics around the development of ecological water management on the urban outskirts of Mexico City, as well as its effects on territorial (re)appropriation. Drawing on qualitative materials (technical content, interviews and observations) arising from a long-term sociological survey, it shows how ecological planning creates an interface between these two social groups, a supportive system of exchanges of symbolic and material resources to counter the public authorities, and the foundation of a cognitive convergence around the definition and interpretation of space.
Situandose en el cruce de las investigaciones sobre las coaliciones medioambientales y sobre la territorialización de las cuestiones ambientales, este artículo analiza los resortes de la alianza que une a los habitantes de barrios populares y a activistas universitarios en torno al desarrollo de una gestión ecológica del agua en la periferia urbana de la Ciudad de México, así como sus efectos en las (re)apropiaciones del territorio. Apoyándose en materiales cualitativos (corpus técnico, entrevistas y observaciones) obtenidos de una investigación sociológica de larga duración, este trabajo muestra cómo la planificación ecológica constituye una interfaz entre estos dos grupos sociales, el soporte de un sistema de intercambio de recursos simbólicos y materiales frente a los poderes públicos, y la base de una convergencia cognitiva en torno a la definición e interpretación del espacio.
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