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Le hennissement de Gulliver : oralité et écriture dans Gulliver's Travels

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2001. Ressources en ligne : Abrégé : RésuméHugh Kenner a dit que Gulliver’s Travels était le seul livre de la littérature anglaise à avoir été écrit par un cheval. La voix de Gulliver, plus précisément, est la plus reconnaissable de l’histoire de la littérature anglaise, puisque c’est la voix d’un cheval. Cet article commence par montrer les métamorphoses de la voix de Gulliver et la façon dont elles contribuent à la définition de son identité : celle-ci repose sur l’oral comme sur l’écrit, sur la voix comme sur la plume. S’établit ainsi un contraste entre le « plain simple style » que le narrateur recherche, et l’hétérogénéité du texte lui-même. L’article s’intéresse ensuite aux apparences de l’écriture, à son apparence physique, à sa mutabilité. L’écrit n’est pas plus stable que l’oral ; il ne peut en venir à bout. Cela permet de souligner enfin les conséquences sur la nature du livre et sur la définition du lecteur. La lecture de Gulliver’s Travels s’apparente à une construction : du narrateur, du lecteur, de la fiction, du livre comme objet. Cette étude conclut à l’inscription nécessaire des livres dans l’Histoire.Abrégé : Hugh Kenner once said that Gulliver’s Travels is the only book of English literature to have been written by a horse. Gulliver’s voice, more precisely, is the most recognizable in the history of English literature, since it is the voice of a horse. First, this paper shows how the metamorphoses of Gulliver’s voice contribute to the definition of his identity. More specifically, the construction of his “self” relies on oral as well as on written elements, on his voice as well as on his pen. This establishes a contrast between the “plain simple style” which the narrator pursues, and the heterogeneous matter of the text. Then the paper analyses the appearances of writing, showing that Swift insists on the very physicality of writing. Writing is no less stable, plain and simple, than orality. Writing cannot suppress the oral. Finally, this has consequences on the nature of the book, and on the definition of the reader. Reading Gulliver’s Travels implies that readers construct the narrator as well as their own positions as readers of the text. This in turn affects both our perception of the meaning of fiction and of our apprehension of the book. The paper concludes on the mutability and historical nature of the book.
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RésuméHugh Kenner a dit que Gulliver’s Travels était le seul livre de la littérature anglaise à avoir été écrit par un cheval. La voix de Gulliver, plus précisément, est la plus reconnaissable de l’histoire de la littérature anglaise, puisque c’est la voix d’un cheval. Cet article commence par montrer les métamorphoses de la voix de Gulliver et la façon dont elles contribuent à la définition de son identité : celle-ci repose sur l’oral comme sur l’écrit, sur la voix comme sur la plume. S’établit ainsi un contraste entre le « plain simple style » que le narrateur recherche, et l’hétérogénéité du texte lui-même. L’article s’intéresse ensuite aux apparences de l’écriture, à son apparence physique, à sa mutabilité. L’écrit n’est pas plus stable que l’oral ; il ne peut en venir à bout. Cela permet de souligner enfin les conséquences sur la nature du livre et sur la définition du lecteur. La lecture de Gulliver’s Travels s’apparente à une construction : du narrateur, du lecteur, de la fiction, du livre comme objet. Cette étude conclut à l’inscription nécessaire des livres dans l’Histoire.

Hugh Kenner once said that Gulliver’s Travels is the only book of English literature to have been written by a horse. Gulliver’s voice, more precisely, is the most recognizable in the history of English literature, since it is the voice of a horse. First, this paper shows how the metamorphoses of Gulliver’s voice contribute to the definition of his identity. More specifically, the construction of his “self” relies on oral as well as on written elements, on his voice as well as on his pen. This establishes a contrast between the “plain simple style” which the narrator pursues, and the heterogeneous matter of the text. Then the paper analyses the appearances of writing, showing that Swift insists on the very physicality of writing. Writing is no less stable, plain and simple, than orality. Writing cannot suppress the oral. Finally, this has consequences on the nature of the book, and on the definition of the reader. Reading Gulliver’s Travels implies that readers construct the narrator as well as their own positions as readers of the text. This in turn affects both our perception of the meaning of fiction and of our apprehension of the book. The paper concludes on the mutability and historical nature of the book.

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