92

Nous tenterons de faire comprendre pourquoi selon Lacan la sublimation, en tant que destin des pulsions sexuelles sans refoulement, est le lieu de la satisfaction de la répétition. Cela permet entre autres choses de sortir de certaines confusions liées après Freud au maniement de la notion de sublimation, souvent confondue avec l’idéalisation. Nous l’illustrerons par le mouvement tourbillonnaire de la sublimation dans lequel prend place l’« Hommage fait à Marguerite Duras du ravissement de Lol V. Stein » de Lacan. C’est l’occasion aussi d’envisager comment un « faire cas de la clinique » peut entrer dans cette problématique.

Sublimation, place of the satisfaction of repetition in a whirling movementWe will attempt to show why, according to Lacan, sublimation as the destiny of the non-repressed sexual drive, is the place of the satisfaction of repetition. This enables us, amongst other things to straighten out certain confusions linked, after Freud, to the handling of the notion of sublimation, often confused with idealization. We will illustrate this through the whirling movement of sublimation, in which Lacan’s Homage to Marguerite Duras on the ravishing of Lol V. Stein finds place. This is also the opportunity to envisage how “making a case of the clinic” (“faire cas de la clinique”) can be included in this questioning.