Les pouvoirs de l'art à l'épreuve du dégoût
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RésuméLe romantisme a esthétisé la laideur et l’art du xxe siècle a transfiguré le banal. Mais qu’en est-il de ce qui inspire le dégoût et soulève le cœur ? Jusqu’où vont les pouvoirs de l’art ? Pour répondre à cette question, on comparera La Raie de Chardin et un Autoportrait de David Nebreda, et on analysera de manière critique les arguments en faveur de la thèse de l’esthétisation illimitée. Il s’agit de mesurer jusqu’à quel point la représentation de l’abject est possible.
Romanticism brought ugliness onto the battlefield of aesthetics and twentieth century art transformed the banal. But what is it that inspires in us either disgusts or awe ? Just how powerful is art ? To provide an answer to this question, we compare La Raie by Chardin with The Self Portrait by David Nebreda, and we analyse the arguments in favour of the theory of aesthetic unlimited aesthetisation.
ZusammenfassungDie Romantik hat Hässlichkeit ästhetisiert und die Kunst des 20. Jahrhunderts hat das Banale thematisiert. Was aber ist mit Phänomenen, die extreme Übelkeit hervorrufen ? Bis wohin geht die Macht der Kunst ? Den Versuch eine Antwort auf diese Frage zu geben unternimmt der vorliegende Vergleich des Bildes „Der Rochen“ von Chardin und des Selbstportraits von David Nebreda. Ebenso wie der Vergleich die Argumente für eine unbegrenzte Ästhetisierung kritisch hinterfragt und diskutiert bis zu welchem Punkt die Darstellung des Abnormen in der Kunst möglich sein sollte.
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