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Apologue pour une imagination de l’angoisse

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2021. Ressources en ligne : Abrégé : Entre 1961 et 1963, Lacan revient à plusieurs reprises sur l’image mythique de la mante religieuse. Image par excellence de la dévoration assimilante et de la mère sadique, dont l’étreinte est redoutée ; image, aussi, d’une jouissance monstrueuse, et qui met en valeur l’énigme de cette jouissance. Or, cette image, Lacan devait la sortir tout droit de ce qu’il appelait lui-même le « magasin des accessoires en usage ». Il la reprend, et il s’en sert, puis l’abandonne, mais pour des raisons strictement liées au chemin parcouru à propos de la question de l’angoisse. En somme, c’est une image dont les reprises et les modulations décrivent un cheminement de pensée. On y retrouve les noms de Freud, bien sûr, qui a su déplier l’image de Méduse, mais aussi les noms de Caillois, Bataille et Blanchot où l’image de la mante religieuse trouve une articulation décisive. Cet article propose de suivre dans l’enseignement de Lacan les différentes esquisses successives de cette image pour la remonter comme on remonte un mécanisme, ne serait-ce que pour étudier ce qu’elle a permis de saisir et pourquoi il fallut aussi que Lacan l’abandonne. Non pas seulement parce que l’image ne lui servait plus, mais parce que l’objet qu’elle enferme n’a pas d’image.Abrégé : On several occasions between 1961 and 1963 Lacan returns to the mythical image of the praying mantis; the ultimate image of the assimilating, devouring and sadistic mother of dreaded embrace; an image also of a monstrous jouissance, highlighting the enigma of this jouissance. Yet Lacan retrieved this image directly from what he himself called “the accessories-in-use store”. He takes it, uses it, then abandons it, but for reasons strictly linked to the path taken in relation to the question of anguish. In short, it is an image whose uses and modulations follow a path of thought. One finds the name of Freud, of course, who used the image of Medusa, but also those of Caillois, Bataille and Blanchot for whom the image of the praying mantis finds a decisive expression. This article follows the different drafts of this image in Lacan’s teaching, in order to reassemble it as one would reassemble a mechanism; if only to study its theoretical contributions and why Lacan also had to abandon it. Not only because the image had no further use for him, but because the object it encloses has no image.
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Entre 1961 et 1963, Lacan revient à plusieurs reprises sur l’image mythique de la mante religieuse. Image par excellence de la dévoration assimilante et de la mère sadique, dont l’étreinte est redoutée ; image, aussi, d’une jouissance monstrueuse, et qui met en valeur l’énigme de cette jouissance. Or, cette image, Lacan devait la sortir tout droit de ce qu’il appelait lui-même le « magasin des accessoires en usage ». Il la reprend, et il s’en sert, puis l’abandonne, mais pour des raisons strictement liées au chemin parcouru à propos de la question de l’angoisse. En somme, c’est une image dont les reprises et les modulations décrivent un cheminement de pensée. On y retrouve les noms de Freud, bien sûr, qui a su déplier l’image de Méduse, mais aussi les noms de Caillois, Bataille et Blanchot où l’image de la mante religieuse trouve une articulation décisive. Cet article propose de suivre dans l’enseignement de Lacan les différentes esquisses successives de cette image pour la remonter comme on remonte un mécanisme, ne serait-ce que pour étudier ce qu’elle a permis de saisir et pourquoi il fallut aussi que Lacan l’abandonne. Non pas seulement parce que l’image ne lui servait plus, mais parce que l’objet qu’elle enferme n’a pas d’image.

On several occasions between 1961 and 1963 Lacan returns to the mythical image of the praying mantis; the ultimate image of the assimilating, devouring and sadistic mother of dreaded embrace; an image also of a monstrous jouissance, highlighting the enigma of this jouissance. Yet Lacan retrieved this image directly from what he himself called “the accessories-in-use store”. He takes it, uses it, then abandons it, but for reasons strictly linked to the path taken in relation to the question of anguish. In short, it is an image whose uses and modulations follow a path of thought. One finds the name of Freud, of course, who used the image of Medusa, but also those of Caillois, Bataille and Blanchot for whom the image of the praying mantis finds a decisive expression. This article follows the different drafts of this image in Lacan’s teaching, in order to reassemble it as one would reassemble a mechanism; if only to study its theoretical contributions and why Lacan also had to abandon it. Not only because the image had no further use for him, but because the object it encloses has no image.

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