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Swinburne par lui-même, ou la preuve par l'absurde

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2009. Ressources en ligne : Abrégé : RésuméRien de tel qu’un auto-pastiche pour mettre en lumière les maniérismes d’un écrivain. À condition de ne pas en rester là, et de confronter en retour « Poeta Loquitur » et « Nephelidia » à l’original de la production de Swinburne. Autant par respect pour le poète, et ils ne sont pas nombreux à le faire, qui attire lui-même l’attention sur ses propres travers, que par égard envers sa poésie qui vaut assurément mieux que son travestissement absurde, fût-il brillant. C’est l’occasion, mais là n’est pas le propos central de l’article, de confirmer qu’une bonne partie de l’œuvre de Swinburne a partie liée avec la parodie « sérieuse », ainsi que le dirait Genette. Rien de tel, ensuite, qu’un détour par une réflexion de Yves Bonnefoy, pour s’interroger sur la pertinence de la notion de « présence » chez Swinburne, en particulier dans « The Lake of Gaube ». On finira de mettre à l’épreuve sa poétique, à la lumière cette fois des vertus prêtées par Roland Barthes à l’« inexpression ».Abrégé : There is nothing like a self-pastiche to highlight the mannerisms of a writer. Provided one does not leave it at that and confronts “Poeta Loquitur” and “Nepheledia” to Swinburne’s original production, out of respect for the poet who was bold enough to draw attention to his own shortcomings (and not that many will do so), and for his poetry, which is worth far more than its nonsensic misrepresentation, however brilliant the spoof may be. In passing, this should only confirm the seriously parodic nature of much of what Swinburne produced in the course of his career. The next step is a detour, via the examination of the notion of “presence” inherent to poetry as claimed by Yves Bonnefoy. After bringing the latter’s insights to bear on “The Lake of Gaube,” one will avail oneself next of the views voiced by Roland Barthes, on the need for “(in)expression,” so as to complete the process by which Swinburne’s poetry is put to the test.
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RésuméRien de tel qu’un auto-pastiche pour mettre en lumière les maniérismes d’un écrivain. À condition de ne pas en rester là, et de confronter en retour « Poeta Loquitur » et « Nephelidia » à l’original de la production de Swinburne. Autant par respect pour le poète, et ils ne sont pas nombreux à le faire, qui attire lui-même l’attention sur ses propres travers, que par égard envers sa poésie qui vaut assurément mieux que son travestissement absurde, fût-il brillant. C’est l’occasion, mais là n’est pas le propos central de l’article, de confirmer qu’une bonne partie de l’œuvre de Swinburne a partie liée avec la parodie « sérieuse », ainsi que le dirait Genette. Rien de tel, ensuite, qu’un détour par une réflexion de Yves Bonnefoy, pour s’interroger sur la pertinence de la notion de « présence » chez Swinburne, en particulier dans « The Lake of Gaube ». On finira de mettre à l’épreuve sa poétique, à la lumière cette fois des vertus prêtées par Roland Barthes à l’« inexpression ».

There is nothing like a self-pastiche to highlight the mannerisms of a writer. Provided one does not leave it at that and confronts “Poeta Loquitur” and “Nepheledia” to Swinburne’s original production, out of respect for the poet who was bold enough to draw attention to his own shortcomings (and not that many will do so), and for his poetry, which is worth far more than its nonsensic misrepresentation, however brilliant the spoof may be. In passing, this should only confirm the seriously parodic nature of much of what Swinburne produced in the course of his career. The next step is a detour, via the examination of the notion of “presence” inherent to poetry as claimed by Yves Bonnefoy. After bringing the latter’s insights to bear on “The Lake of Gaube,” one will avail oneself next of the views voiced by Roland Barthes, on the need for “(in)expression,” so as to complete the process by which Swinburne’s poetry is put to the test.

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