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Thomas Hardy, peintre hollandais ?

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2010. Ressources en ligne : Abrégé : RésuméBien des critiques ont noté la référence insistante aux « scènes de genre » et à la peinture de paysages des écoles flamande et hollandaise dans les premiers romans de Thomas Hardy. Pourtant, la plupart des études sur la question se sont efforcées de rattacher la référence aux Écoles de peinture des pays du nord aux préoccupations réalistes de l’auteur, et à son intérêt pour les scènes de la vie quotidienne. Cet article tente de prendre le contre-pied de ces lectures à la fois référentielles et naturalistes, pour montrer que, dans Far from the Madding Crowd, le modèle pictural fonctionne comme « schème », ou principe structurant, plutôt que comme thème. Il constitue peu à peu un réseau de métaphores qui se font écho dans le texte, et déploient progressivement des effets de nature poétique, et parfois fantastique, plutôt que réaliste. À travers la question du pictural, c’est donc la poétique globale de l’auteur qu’il s’agit de réexaminer.Abrégé : Many critics have noted the extremely visual quality of Thomas Hardy’s descriptions, and the wealth of references to “genre” and landscape paintings of the Dutch and Flemish Schools in his early novels. But most of those studies—with the notable exception of J.B. Bullen’s very perceptive book on Hardy’s “expressive eye”—have related this “pictorial” strategy to the novelist’s attempts to render the life of ordinary rural folk, and more generally, pictures of “low life.” This study proposes to show, on the contrary, that references to the painter’s art in Far from the Madding Crowd work as indirect allusions to visual or “iconological” structures, rather than explicit references to individual works. Those allusions unite to create a rich metaphorical undercurrent, which goes against any type of realistic or naturalistic ambition. This figurative strategy may help us re-assess Hardy’s poetics, in terms of subjective perception and intensity of vision—that is, as illustrative of the poet’s craft, already to be felt under the surface of his very first novels.
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RésuméBien des critiques ont noté la référence insistante aux « scènes de genre » et à la peinture de paysages des écoles flamande et hollandaise dans les premiers romans de Thomas Hardy. Pourtant, la plupart des études sur la question se sont efforcées de rattacher la référence aux Écoles de peinture des pays du nord aux préoccupations réalistes de l’auteur, et à son intérêt pour les scènes de la vie quotidienne. Cet article tente de prendre le contre-pied de ces lectures à la fois référentielles et naturalistes, pour montrer que, dans Far from the Madding Crowd, le modèle pictural fonctionne comme « schème », ou principe structurant, plutôt que comme thème. Il constitue peu à peu un réseau de métaphores qui se font écho dans le texte, et déploient progressivement des effets de nature poétique, et parfois fantastique, plutôt que réaliste. À travers la question du pictural, c’est donc la poétique globale de l’auteur qu’il s’agit de réexaminer.

Many critics have noted the extremely visual quality of Thomas Hardy’s descriptions, and the wealth of references to “genre” and landscape paintings of the Dutch and Flemish Schools in his early novels. But most of those studies—with the notable exception of J.B. Bullen’s very perceptive book on Hardy’s “expressive eye”—have related this “pictorial” strategy to the novelist’s attempts to render the life of ordinary rural folk, and more generally, pictures of “low life.” This study proposes to show, on the contrary, that references to the painter’s art in Far from the Madding Crowd work as indirect allusions to visual or “iconological” structures, rather than explicit references to individual works. Those allusions unite to create a rich metaphorical undercurrent, which goes against any type of realistic or naturalistic ambition. This figurative strategy may help us re-assess Hardy’s poetics, in terms of subjective perception and intensity of vision—that is, as illustrative of the poet’s craft, already to be felt under the surface of his very first novels.

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