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Le non-retour des étudiants étrangers : au-delà de la « fuite des cerveaux »

Par : Contributeur(s) : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2008. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : Cet article réexamine la question du retour des étudiants étrangers dans leur pays d’origine après les -études. Il se fonde sur une enquête de l’Observatoire de la vie étudiante (OVE) réalisée en 2005 auprès de 1 715 étudiants étrangers dans dix universités françaises. L’article s’appuie sur une documentation internationale pour montrer, dans une première partie, l’évolution du paradigme de la « fuite des cerveaux », son lien avec les études à l’étranger et ses limites. La deuxième partie est consacrée aux projets d’avenir des étudiants étrangers enquêtés. Cette contribution vise à participer au renouvellement des interrogations, d’une part, sur la signification de la mobilité internationale des étudiants et, d’autre part, sur la question du non-retour face à l’instauration de dispositifs visant à améliorer la sélection et l’accueil des candidats aux études en France.Abrégé : This article re-examines the question of the return of foreign students to their home countries after their studies. It is based on a survey by the French Observatory of Student Life (OVE) carried out in 2005 among 1,715 foreign students in ten French universities. The article uses international documentation to show, in its first part, the changes in the "brain drain" paradigm, its connection with study abroad and its limits. The second part deals with the future plans of the foreign students surveyed. This paper aims to contribute to the renewal of questions about the significance of international mobility among students, on the one hand, and, on the other hand, the question of nonreturn in view of the setup of systems aimed at improving the selection and hosting of candidates for education in France.Abrégé : Este artículo reexamina la cuestión del retorno de los estudiantes extranjeros a su país de origen después de los estudios. Se basa en una encuesta del Observatorio de la vida estudiantil (OVE) realizada en 2005 a 1.715 estudiantes extranjeros en diez universidades francesas. El articulo se apoya en documentación internacional para mostrar, en una primera parte, la evolución del paradigma de la « fuga de cerebros », su vínculo con los estudios en el extranjero y sus límites. La segunda parte está dedicada a los proyectos de futuro de los estudiantes extranjeros entrevistados. Esta contribución apunta a participar en la renovación de los interrogantes sobre el significado de la movilidad internacional de los estudiantes y sobre la cuestión del no retorno frente a la instauración de dispositivos para mejorar la selección y la recepción de los candidatos para estudiar en Francia.Abrégé : Dieser Artikel untersucht erneut die Rückkehr ausländischer Studenten in ihr Herkunftsland nach Abschluss ihres Studiums in Frankreich. Die Daten basieren auf einer in 2005 mit 1.715 Studenten durchgeführten Erhebung des Observatoire de la vie étudiante (Stelle zur Beobachtung der Lebensbedingungen der Studenten). Im ersten Teil dieses Beitrags werden Brain-Drain-Effekte unter internationalen Gesichtspunkten, ihre Auswirkungen auf Auslandsstudien sowie ihre Grenzen untersucht. Der zweite Teil behandelt die Zukunftspläne der befragten ausländischen Studenten. Dieser Beitrag will nicht nur die Bedeutung der internationalen Mobilität Studierender, sondern auch das Problem der definitiven Abwanderung ausländischer Studenten neu hinterfragen. Denn trotz neuer, verbesserter Selektions und Aufnahmekriterien für Ausländer, die in Frankreich studieren wollen, besteht dieses Problem weiter.
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Cet article réexamine la question du retour des étudiants étrangers dans leur pays d’origine après les -études. Il se fonde sur une enquête de l’Observatoire de la vie étudiante (OVE) réalisée en 2005 auprès de 1 715 étudiants étrangers dans dix universités françaises. L’article s’appuie sur une documentation internationale pour montrer, dans une première partie, l’évolution du paradigme de la « fuite des cerveaux », son lien avec les études à l’étranger et ses limites. La deuxième partie est consacrée aux projets d’avenir des étudiants étrangers enquêtés. Cette contribution vise à participer au renouvellement des interrogations, d’une part, sur la signification de la mobilité internationale des étudiants et, d’autre part, sur la question du non-retour face à l’instauration de dispositifs visant à améliorer la sélection et l’accueil des candidats aux études en France.

This article re-examines the question of the return of foreign students to their home countries after their studies. It is based on a survey by the French Observatory of Student Life (OVE) carried out in 2005 among 1,715 foreign students in ten French universities. The article uses international documentation to show, in its first part, the changes in the "brain drain" paradigm, its connection with study abroad and its limits. The second part deals with the future plans of the foreign students surveyed. This paper aims to contribute to the renewal of questions about the significance of international mobility among students, on the one hand, and, on the other hand, the question of nonreturn in view of the setup of systems aimed at improving the selection and hosting of candidates for education in France.

Este artículo reexamina la cuestión del retorno de los estudiantes extranjeros a su país de origen después de los estudios. Se basa en una encuesta del Observatorio de la vida estudiantil (OVE) realizada en 2005 a 1.715 estudiantes extranjeros en diez universidades francesas. El articulo se apoya en documentación internacional para mostrar, en una primera parte, la evolución del paradigma de la « fuga de cerebros », su vínculo con los estudios en el extranjero y sus límites. La segunda parte está dedicada a los proyectos de futuro de los estudiantes extranjeros entrevistados. Esta contribución apunta a participar en la renovación de los interrogantes sobre el significado de la movilidad internacional de los estudiantes y sobre la cuestión del no retorno frente a la instauración de dispositivos para mejorar la selección y la recepción de los candidatos para estudiar en Francia.

Dieser Artikel untersucht erneut die Rückkehr ausländischer Studenten in ihr Herkunftsland nach Abschluss ihres Studiums in Frankreich. Die Daten basieren auf einer in 2005 mit 1.715 Studenten durchgeführten Erhebung des Observatoire de la vie étudiante (Stelle zur Beobachtung der Lebensbedingungen der Studenten). Im ersten Teil dieses Beitrags werden Brain-Drain-Effekte unter internationalen Gesichtspunkten, ihre Auswirkungen auf Auslandsstudien sowie ihre Grenzen untersucht. Der zweite Teil behandelt die Zukunftspläne der befragten ausländischen Studenten. Dieser Beitrag will nicht nur die Bedeutung der internationalen Mobilität Studierender, sondern auch das Problem der definitiven Abwanderung ausländischer Studenten neu hinterfragen. Denn trotz neuer, verbesserter Selektions und Aufnahmekriterien für Ausländer, die in Frankreich studieren wollen, besteht dieses Problem weiter.

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